Merci mon ami
!
Et ouais... "For Those About To Rock"... Le premier album d'AC/DC dont j'ai consciemment et pleinement vécu la sortie. Les pubs dans les magasins de "disques", le "45 tours"
Let Get It Up dans les rayons des supermarchés (avec, pour la première fois, du live officiel de Brian en face B),
For Those About To Rock en tête du Hit-Parade de RMC, ce qui nous valait le bonheur d'entendre ce titre tous les samedi après-midi sur une radio autre que RTL (respect à Zégut le défricheur).
Alors, évidemment, ce n'est peut-être pas, intrinsèquement, LE MEILLEUR ALBUM d'AC/DC, mais pour moi, il garde cette saveur de pré-adolescence. Pour faire de la psychologie de bas étage, les hurlements de Brian Johnson extériorisaient mes propres rages de gamin de 11 ans, et l'écolier fou se déchainait comme je n'aurais jamais pu le faire dans mon "milieu".
Pour rejoindre FFA, à cette époque, AC/DC, tant par la production monumentale de cet album, que par sa pochette coup de massue et sa production scénique, accédait au statut de monstre du rock.
Dommage que la machine promotionnelle se grippa en France, incapable de récupérer les mauvaises chroniques, et laissant une impression de flottement avec les reports successifs (et annulations) de la tournée (un aspect de la vie du groupe à creuser d'ailleurs, et j'espère que le futur bouquin de la paire infernale Lageat/Brelet nous en dira plus).
Il n'empêche: trente ans plus tard, j'écoute encore régulièrement cet album, de bout en bout, avec toujours autant de frissons.
Et tous groupes et tous styles confondus, "L'album que j'emmenerais sur une île déserte" ou "L'album avec lequel je me ferais enterrer", sans doute possible.