Hello, hello, papa, maman,nous sommes bien rentrés.
Bonfest, c'est Le fan meeting, Geiselwing en mille fois
mieux : c'est dit et les français présents et Bur
(notre Belge de Belgique) sommes tous d'accord là
dessus.
JEUDI :
Bolton, Godown, Tags, Bur, Twatwane et moi nous retrouvons
à l'aéroport d'Edinburgh. Gros bisous de retrouvaille,
Bolton veut mettre la langue, je lui dis non, les autres
acceptent c'est leur choix.
Direction la voiture de location.
Oh la voiture est toute neuve, elle est belle. Bolton au
volant, moi à la place du mort, les autres et Godown dans
le coffre, c'est parti. Direction la sortie.
La barrière ne s'ouvre pas : notre premier
''putain'' de la journée.
La barrière s'ouvre : '' Oh, on roule
''. Nouveau ''putain'', restons
concentrés, roulons à gauche bordel !
Tout aurait pu finir là, dans la page nécrologie du jour
du Edinburgh Evening News : 5 français et 1 belge prennent
un rond point dans le sens inverse.
Mais non, enfin, on fait attention mais quand même on fait
pas les malins. ROULE A GAUCHE PUTAIN. Bolton est grand, il
s'applique, je commence à regretter de ne pas avoir mis
ma langue comme les autres tout à l'heure.
On roule, on casse du sucre sur Jul' (surtout Bolton,
Godown, Bur, Twatwane, Tags).
On s'arrête faire des courses, plutôt liquide, on a
vachement soif en groupe. On prévoit pour le séjour (mais
tout sera consommé le premier soir).
Arrivés dans notre magnifique maison de Sarah (personne ne sait qui sait à part Godown). Magnifique,
au milieu des vaches et des agneaux. On les
imagine à la broche.
L'apéro commence, on s'accorde à dire que
ce sont les premières soirées qui sont les plus
arrosées !
ACDC tourne en mode aléatoire, putain mais que je suis
heureux, au top !
Tags me conseille de dormir avec Godown qui est celui qui
ronfle le moins. Salop, jamais j'aurai du
l'écouter...
VENDREDI :
Lever difficile, Bolton nous fait du café sans y mettre la
langue.
On se fait beau, chacun porte son t-shirt, sa veste à
patchs et direction Kirriemuir. Visite de ce petit village,
on trace à la statue Bon. Moment de recueillement, on parle
peu (la gueule de bois pour tout dire). On note que le
sculpteur a quand même bien
foiré les yeux du chanteur, qu'il lui a fait un cul
d'une ado qui sort de Jennyfer.
Mais quand même, au delà de nos blagues graveleuses, on
est sacrément ému de se retrouver ici...
Allez, c'est à nouveau le moment se désaltérer, ça
faisait longtemps. Direction la salle des fêtes pour
écouter un cover avec une chanteuse. Sa robe est tellement
courte que l'on peut voir... Bolton est à la barrière.
C'est super, ça tourne, les interprétations sont
parfaites. Cette Ecossaise assure !
Les tournées de bières s'enchainent à une vitesse
impressionnante. J'ai faim.
On en profite pour aller voir la collection de Neil Mc
Donald. L'homme est habité par ACDC, sa femme nous
confie en aparté que Bon était son ami, qu'ils
s'envoyaient des cartes de vœux. Neil a commencé à
collectionner les disques, les patchs, les
affiches
promotionnelles depuis 1976. Je surprends Bur à lécher la
vitrine (croyez moi ou pas
) devant une telle
collection. C'est qu'une petite partie de sa
collection qui est exposée ici dans ce que l'on pourrait
appeler la maison du tourisme de Kirriemuir.
Il nous raconte son amour du groupe. On écoute. Ce type
est émouvant. Il semblerait qu'il ne sait jamais remis
de la mort de Bon Scott. On est géné. Il répond avec
beaucoup de précision à nos questions. Un grand moment.
MERCI Neil.
On décide d'aller au niveau du chapiteau (où se situe
les scène principales).
Wole lotta voltage (origine : Ireland) joue un tribute que nous avions vu à
Geiselwing. Le port de la perruque est comique.
Nous aurons l'occasion de discuter avec le guitariste qui est franco/australien. On lui fait remarquer que la perruque ç'est un peu ridicule, il est d'accord. Leur son est parfait, c'est étonnant d'arriver à obtenir le même son que les boys, de jouer note pour note tous les riffs et solos.
Phil Campbell joue ce soir. Je l'avais déjà vu au HF l'année dernière. Pas vraiment convaincu la première fois. Là ce soir c'est beaucoup plus sympa, les gars se donnent à fond. Très bon concert.
Première journée au top, je suis ravi de passer un si bon moment avec les membres de H2.
SAMEDI :
Levé difficile, normal, Godown a ronflé comme un cochon et à tiré la couverture. Salop !
On change de t-shirt, et c'est repartit. Les visages sont marqués mais à fond pour une autre journée riche en concert et houblon.
Tags est lourd, il a tombé la moitié de la bouteille anisée.
Surtout, ne pas oublier de bien rouler à gauche, quitte à piétiner quelques fleurs.
Direction le hall town, pour écouter et saluer les connaissances de la veille. Une belle découverte pour moi : les Ecossais sont hyper accueillants, souriants... mais aussi ont une carrure de joueur de rugby à 13. Quand l'écossais te sert la main, elle disparaît pendant 10 secondes puis il te tape dans le dos en broyant quelques os. On lui dit merci pour cet accueil si chaleureux, alors il en remet une couche. La difficulté réside en ne pas verser sa pinte dans les Pub bondés. L'écossaise quand à elle, se ruine au gin-tonic. Les visages sont marqués par des années d'entrainement.
La team est en mode barrière dans le pub lorsque soudain c'est LE DRAME : godown libère de son cul une perle qui stoppe net le chanteur qui l'oblige à réorienter le ventilateur et à ouvrir la porte de derrière (pas celle de godown). On retient notre respiration. Le groupe interprête une version de touch too much absolument incroyable. Les écossais hurlent les paroles, je me concentre pour ne pas m'étaler sur le pedalboard du guitariste. Sa danse, sa pousse c'est bien.
On retourne devant la mairie, le défilé en mode clip it's a long way pour une parade en ville commence. Le son est magique, la cornemuse, les musiciens sur le camion qui avance c'est super !
Direction la scène principale pour écouter les tributes 100% Bon Scott. Je retrouve cette sensation bizarre entre joie et tristesse : entendre des morceaux de powerage qui sonnent comme AC/DC mais sans AC/DC sur scène. On est d'accord la dessus. On est à la barrière (enfin presque) mais j'arrive pas à me déglinguer comme à un vrai concert d'AC/DC.
Mais ça on le savait qu'on allait pas pour voir AC/DC...
L'ambiance est là, sous l'effet de l'alcool, les écossais deviennent nettement plus violent dans la fosse, ca brasse costaud. Godown et Twatwane se font bien retourner mais ils aiment ça.
Et voilà que le boulet de la soirée arrive. L'invité mystère monte sur scène. C'est Dave Stevens, le fils de Bon Scott. Mais l'histoire à l'air assez alambiquée (Bon avait un fils ??)... bref il monte sur scène pour chanter avec le groupe B
O
N. Il massacre le morceau, ne sait pas chanter.
Retour à la maison, on remet le couvert pour ne jamais resté déshydraté.
DIMANCHE :
Là c'est clair, on a vraiment tous mal au cheveux. On décide de se faire un bon resto pour recharger les batteries.
Ca fait du bien, Bolton veut m'embrasser, je résiste, les autres ont pris goût.
Encore une belle journée sous le soleil Ecossais (si, si). Certains écossais nous reconnaissent et c'est repartit pour un broyage de main et d'épaule.
Ce soir c'est Chris Slade qui joue : Véritable voyage dans sa discographie, son travail de musicien de studio. Avec son groupe, il alterne entre morceau d'AC/DC et ses divers collaborations. Super moment, vraiment merci, nous l'attendons après le concert où il restera plus d'une heure pour signer des disques, des vestes. On immortalisera avec lui une photo de groupe où il trinquera sa Stella avec notre bière. A noter que Tags servira de porte cannette pour Chris. Ce gars est tellement accessible. MERCI !
Retour à la maison, couché 03h00, levé 06h00. Godown n'aura même pas eu la force pour rejoindre la chambre, on le retrouvera quelque part dans le salon. A noter que le morceau Hell bells en guise de reveil aura été joué 5 fois avant qu'il ouvre un œil.
Retour sur Edinburgh, on aurait aimé resté à Kirriemuir encore une semaine, le rythme adopté nous convenant à la perfection.
Dur retour à la réalité.
Merci à tous les organisateurs et bénévoles du Bonfest 2018. Vraiment sont super sympas et accueillants ces Ecossais(e)s.
A refaire en 2019 !