Comme promis, voici, ma 'tite review du concert de Bercy de mercredi soir (autant vous dire, que je suis encore sur un p'tit nuage) :
Après avoir assisté à mon 1er concert des Scorpions en mai 2010, au stade couvert de Liévin, où j'y avais été sans trop d'attente (Vos ballades mielleuses pesant lourdes dans la balance), et juste parce que c'était a 50km de chez moi. Enfin bref, ce jour-là j'ai pris une claque monumentale, me prouvant que le groupe est un véritable pur groupe de Hard Rock,et taillé pour la scène. Alors quand j'apprends que le groupe se retire, et qu'il annonce une tournée française en novembre, je ne réfléchi pas une seconde pour ma place à Paris. Mais je réfléchi plutôt à une seconde date : Rouen ou Bruxelles. Et finalement, mon choix se portera pour le Hellfest quand l'affiche complète est dévoilée en Mars. Et malgré ce que dise une grande partie des Hellfestivaliers, moi j'ai apprécié leur show. Mais beaucoup moins que ce à quoi j'ai pu assister mercredi soir, loin s'en faut !!
Alors, il est 20h20, je rentre dans Bercy, p'tit tour au stand Merchandising. "Mais ils sont pourris vos t-shirt !! et même pas de tour-book??!!".
Enfin bref, 20h30, "quoi??, la 1ere partie joue encore. Les Scorp' sont généreux avec leur 1ere partie".
20h50 je prends place. Et là, de la super star arrive, M. Michel-Edouard Leclerc himself ... (c'est ptête lui l'auteur du merchandising du groupe ...).
Premier constat : Scorpions attire les foules. C'est à un Bercy bourré à craquer que le groupe va faire face. Y devait y'avoir une forte demande pour qu'ils ouvrent les gradins latéraux derrière la scène, bonjour la visibilité pour eux
Je pourrais pas vous dire l'heure du décollage, mais il a bel et bien eu lieu.
Avec cette petite video d'intro rapellant le US Festival '83. Le titre d'ouverture (
Sting In The Tail) me semble tjrs aussi mou, et peu entrainant pour le public, à l'inverse d'un Hour 1 ou d'un Coming Home.
Mais le 2nd titre,
Make It Real, allume le public (du moins, la fosse ...). Puis
Bad Boys running wild provoque un peu de sursaut dans les gradins. (c'est étrange de headbanguer assis ...), enfin je boudes pas mon plaisir et le groupe semble aussi content d'être là, et assure une prestation de feu !!
Vient ensuite mon combiné magique :
The Zoo et
Coast To Coast. Je l'adore cette instru et en live elle est simplement superbe, avec cette fin sur l'avancée centrale SUPERBE. Au bout de 6 titres (
Loving You Sunday Morning !!!), j'ai déjà rentabilisé mon billet, Si, Si j'vous jure, d'autant que ce qui va suivre va me refroidir, mais émerveiller les amateurs de chansonnettes... Mais bon ça en reste agréable, tant le groupe est communicatif avec le public. Donc s'enchainent
The Best is Yet To Come,
Send Me an Angel et
Holiday, dernier titre qu'introduit Klaus en mentionnant que c'est Scorpions qui a inauguré Bercy en février 1984, et qu'à l'époque ils avaient joué Holiday. Sur ces titre l'ambiance sera démonté tant en fosse qu'en gradin, tellement énergique que la reprise de Send Me an Angel a été rallongée.
Ce petit interlude terminé, il est temps pour les Warriors of Metal (
) de reprendre du plaisir, avec
Raised On Rock, morceau du dernier album, il passe pas trop mal en live il aurait fait une belle intro, puis
Tease Me, Please Me et l'énorme (je pèse largement mon 'énorme')
Dynamite. Ce titre me fou toujours la chair de poule, le groupe déploie une telle énergie que le titre semble encore plus puissant qu'il ne l'est déjà.
Puis vient le moment le plus pénible du concert, l'ennuyeux Kottak Attack. La 'ptite video est sympa, et on a le droit a un p'tit extrait d'Animal Magnetism. Qu'est ce que je donnerais pour que ce titre soit joué !!! Mise à part ça y'a rien à retenir. -> "You Kick Ass" ... but You're Boring Me !!!
Mais 10 minutes plus tard le groupe est de retour, et nous balance
Blackout dans la tronche, magistralement interprété. C'est dingue quasiment personne ne bronche dans les gradins, bande de cons, c'est certainement le plus beau brûlot des Scorp' et vous restez le cul vissé dans votre siège en attendant Still Loving You, Pauvre de vous.
Enfin, arrive le second moment le plus merdique (je pèse mes mots) de la soirée, le solo de Jabs ..... Nan mais franchement, c'est nul à chier ! Ils auraient pu nous gratifier d'un titre supplémentaire (genre Animal Magnetism) plutôt que cet ersatz de solo. Mais ce n'est que pour mieux lancer
Big City Nights, qui ravivera le public. Et puis cette pyramide humaine, ça fait toujours son p'tit effet. Fin du show, long remerciements des Scorp' face à un public en trans'.
Et voilà enfin le titre pour lequel plus des 2/3 des badauds ont fait le déplacement :
Still Loving You. Alors certes, ça me transcende pas, mais ça reste un agréable moment grâce à une forte communion avec le public, tout comme sur le titre suivant,
Wind Of Change. Le public est debout dans les gradins, Si, Si c'est possible. Mais ça ne sera que de courte durée, puisque le totalement inconnu
Rock You Like a Hurricane débarque, et les pseudos rockers du dimanche ne peuvent pas connaître ce titre. Mais le groupe assure une prestation du tonnerre sur ce titre, quelle force ils ont tous, c'est dingue !!
Fin du titre, le public est en extase devant les Scorpions, ou inversement j'ai du mal à me souvenir ... Rudolf demande des Applauses pour Klaus et sa prestation après ses récents déboires, et putain qu'il les mérite !! Il a été monstrueusement magistral ce soir.
On voit Klaus faire quelques signes avec Matthias et Rudolf, ça sent le 2nd rappel et ça ne manque pas, le groupe envoie
No One Like You, et celle-là je m'y attendais pas du tout, c'est une très bonne surprise, même si pour le coup, Klaus semble ramer un peu.
Puis re-salutation du public, ce dernier ovationne le groupe encore plus fort que précédent, Re-les p'tits signes entre eux, et nous voilà partis pour l'ultime rappel,
When The Smoke Is Going Down. Alors que SLY est vraiment peu supportable, à l'inverse cette ballade là est vraiment sublime. Et termine somptueusement ce concert, qui fut l'un de mes meilleurs pour 2011 et qui égale mon concert des Scorp' à Liévin en 2010.
Il est 23h30, je vais me coucher d'une si belle soirée.
Conclusion : Un groupe en pleine forme (même Klaus, pour contredire les mauvaises langues), et visiblement ravi d'être à Bercy. Une setlist plutôt classique, mais avec quelques surprises et des solos plus qu'oubliables. Et un public pas si mou que ça, et très reconnaissant envers le groupe.
Mais je ne comprendrai toujours pas comment on peut rester assis face à tel déferlement de riffs, comme sur Make it Real, Dynamite ou Blackout.