Environ 4 500 à 5 000 personnes, d’une moyenne d’âge de, je dirais 45ans. Une représentation féminine loin d’être ridicule et dans l’ensemble bien agréable à regarder. Pas mal de bikers et de moustachus avec les blousons et T-shirt aux couleurs du groupe qui me font repenser aux années ‘80s… Nostalgie quand tu nous tiens !
On a eu droit à 3h de rock ‘n’ roll à fond la caisse !
Tout d’abord avec Danko Jones, un trio canadien qui a tenté de chauffer la salle tant bien que mal pendant 45 minutes. A force de trop bla-blater l’ambiance tombait. Honnête mais sans plus. Je m’attendais à mieux après avoir écouter leur dernier album.
Bon c'est clair que le public était venu pour Motörhead. Ayant ce public tout acquis devant eux, les copains de Lemmy se sont sentis en pleine confiance et ont pu balancer les titres avec une pèche du feu de dieu.
Le décor est sobre, on s’y attendait. Double batterie impressionnante et surélevée au milieu. 3 doubles stacks Marshall guitare et 1 double stack Marshall basse série limitée « Lemmy » de chaque coté de la batterie formaient un mur d’ampli. Au dessus de chaque mur d’ampli, 2 écrans vidéo et un énorme logo du groupe au dessus de la batterie.
Sans passer en détail chaque titre du set, les morceaux déboulent les uns après les autres à une vitesse ! Pas de pause ! On n’est pas là pour rigoler. On a eu droit aux morceaux phares du groupe : ace of spades, killed by death, overkill, bomber, etc… nos oreilles ont subi une fois de plus un dépoussiérage comme il se doit.
On a eu droit à un morceau acoustique bluesy en rappel, Lemmy au chant (sans basse) , Campbell à la gratte acoustique et Mikkey à la guitare acoustique pour ce qui est des mains et d’une grosse caisse et charley pour ses pieds ! Ce moment fut reposant pour les oreilles … un peu comme le calme avant la tempête ! Car après, ce fut le final … tout en puissance et rock ‘n’ roll !
Avec un Overkill qui n’arrêtait jamais, appuyé par un effet stroboscopique !
Mikkey Dee, derrière sa double batterie impressionnante et haute perchée, donne le tempo et l’a tenu du début à la fin. Ce gars là est en mouvement perpétuel, croise et décroise, cogne sur ses peaux, donne tout ce qu’il a dans les tripes. Après son solo de batterie, on se dit que, finalement, ce gars là a été en mode « solo » toute la soirée ! Les cymbales n’arrêtaient pas de pivoter sur elle même, les baguettes volaient en l’air ! Un show à lui tout seul ! En plus, il a un gros cœur de rocker : après plus d’1h30 de show, il a tenu à donner ses baguettes à une personne invalide présente sur le coté de la scène !
Campbell a assuré comme d’habitude en changeant beaucoup de fois de guitares, toutes plus belles les unes que les autres, (sauf une, à mon goût, celle en forme de flammes !). Pratiquement tous ses solos ont été faits à la wha-wha. Il n’a pas cessé de demander à son technicien de lever le volume de sa guitare ! Et cela s’est bien entendu… sa guitare fut de plus en plus forte et le reste aussi d’ailleurs.
Lemmy a bien chanté et a assuré comme d'habitude… toujours avec sa Rickenbacker autour du cou. Sur scène, son look caractéristique est respecté : micro haut perché et voix éraillée. Il était content d’être là, sur scène et à Paris, la ville européenne la plus branché rock d’après ses dires. Comme à son habitude, il a dédicacé une chanson aux politiciens qui nous gouvernent en n’oubliant pas de leur tailler un costard !
Voilà pour la review… encore une fois je n’ai pas été sobre et pourtant j’ai l’impression de n’avoir rien dit. Par contre, j’ai très bien entendu !!!
Prochaine review…. Celle d’Airbourne au Trabendo (PARIS) le 2/12/2008….