Hi!
C'était jeudi soir donc, William Sheller en solitaire au théâtre de Charleville Mézières. Je ne suis pas un grand fan de ce type, mais j'en possède pas mal d'albums. Qui plus est, Sheller en solitaire, dans une théâtre d'une contenance d'environ 1000 places, c'est très bien. Une telle configuration dans un parc des expos ou autres, ça n'a pas bcp d'intérêt!
Simple le bonhomme, on arrive sur scène, on salut le public et on joue! Décor hyper soft, éclairage simpliste, bref, de la vérité vraie! D'autant plus que en plein milieu d'un morceau, Sheller s'arrête de jouer, tousse, s'excuse et reprend le dit morceau au début! Un humain quoi!
L'intelligence de Sheller en solitaire, c'est qu'il a vite compris que ses morceaux devaient être courts afin de ne pas lasser son public. Singularité aussi de la première partie. En effet, celle-ci ne se déroule pas avant la venue de l'artiste principal, mais en plein milieu, juste avant l'entracte.
Bien sûr, Sheller, seul, derrière son piano, c'est un petit jeu de réorchestration où nous tentons de deviner les morceaux interprétés. En fait, non, tout est immédiatement reconnaissable et prouve que non seulement de maîtriser l'instrument, Sheller compose tout dans un seul élan!
On retiendra cette folle, qui, entre chaque morceau, hurlait un prénom différent. Puis ce moment où la dite folle, s'est levée de son siège, approchée de la scène, et, a demandé à Sheller "Vous vous appellez William?" A l'entracte, on l'a plus revue!