Dessel, 6 juillet 2015, review de Bur | Highway To ACDC : le site francophone sur AC/DC

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Dessel, 6 juillet 2015, review de Bur

Enfin le grand jour de la venue d’AC/DC en Belgique. Pour moi, c’est le deuxième et déjà dernier concert de la tournée. Après la claque prise à Cologne, j’en redemande. 10h30 : départ de mon bled direction Bruxelles où je dois aller chercher un pote.

12h30 : Arrivée à Dessel, pas encore trop de monde. Rien pour manger et boire.

13h30 : Les portes sont enfin ouvertes. L’accès est donné vers une première partie du site mais pas encore vers la scène. Il y a une opening party avec de la bonne musique rock comme on l’aime et deux gonzesses sexys qui se trémoussent pour le plus grand plaisir de la gent masculine.

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Moi et mon pote on se pose près des barrières et on attend l’ouverture avec impatience.

16h : Des espèces de Hell Angels pas très sympas (heureusement pas de nouvel Altamont) se mettent devant les barrières car les gens commencent à s’impatienter et agitent les palissades. A côté de moi, il y a une espèce de Phil Rudd version année 90 parlant avec fort accent bruxellois équipé de baskets de course fluo prêt à cavaler. Et puis, c’est la grande ouverture. Je préviens mon pote qui ne sait pas courir qu’on se retrouve côté Stevie car moi je fonce. Enfin oui je fonce mais pas longtemps. Après 20 mètres, je me prends une gamelle magistrale et je vois ma vie défiler devant mes yeux et je m'imagine mourir piétiné par une horde de fans des boyz.

Heureusement, cher lecteur, tu auras compris qu’il n’en a rien été. En fait, d’autres personnes accrochent mes pieds et on se retrouve à trois à terre. Assez visibles pour être évités. Je reprends ma course et me voilà enfin tout devant. Mon pote qui a marché me retrouvera quelques minutes plus tard. Tout ça pour ça, tu vas me dire.

Nous sommes entourés de beaucoup de francophones et je crois que de toute ma vie, je n’ai jamais sociabilisé comme cela. Je crois qu’il n’y a pas une personne de notre entourage avec qui je n’ai pas parlé. Il y a cette femme qui me dit qu’elle a vu les boys à Paris en 1979 et ajoutant d’un air supérieur, oui oui j’ai vu Bon Scott. En même temps, moi, j’avais deux ans, cela aurait été dur, ajoute une néerlandophone à côté de moi. On s’organise avec d’autres pour aller chercher à boire à tour de rôle. Quelle fraternité entre les fans.

18h00 : The Rival Sons entrent sur scène. Bon groupe, un peu Southern rock. Qui me fait un peu penser aux Black Crowes surtout sur une de leurs ballades. J’ai adoré la section rythmique et la guitare. Par contre, j’avais un peu de mal avec le chanteur et son look Patrick Sébastien en bretelle.

Ensuite, Vintage Trouble. Que dire de plus qui n’a pas encore été dit. Le chanteur fait toujours les mêmes mimiques et fait tout pour chauffer le public. Il a bien transpiré dans son costume, ça je peux vous le dire.

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Après leur show, mon pote part chercher deux bières, je ne le reverrai pas du concert :|

21h50 : Voilà, ça y est, c’est parti pour l’animation de lancement du show. Et là, que vois-je ? Angus dans un costume brun (ma femme me dirait sans doute taupe) que je n’avais encore jamais vu. Les riffs de Rock or Bust retentissent. Je trouve le public un peu mou du genou. Peut-être que les gens autour de moi ne connaissent pas le dernier album. Brian salue le public vraiment très chaleureusement. Il donne vraiment l’impression d'être content d’être là.

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Le son n’est pas aussi bon qu’à Cologne. De là où je me trouve, on n’entend pas toujours la voix Brian sur les guitares. C’est un peu dérangeant car j’ai l’impression sur plusieurs chansons que le groupe n’est pas en place et à mon avis, c’est mon oreille qui ne l’est pas.

Back in Black réveille enfin les gens autour de moi. Angus chante sur le premier couplet, il sourit très souvent. Il n’y a pas à dire, la Belgique a vraiment une place spéciale dans leur cœur.

Au début de High Voltage, Angus remue son popotin et réclame les acclamations du public. J’ai trouvé cette version énorme.

Sur Hell Bells, on sort la SG custom Sunburst. Il me semble qu’il ne l’avait fait que sur Baptism by fire lors des autres concerts de la tournée.

La suite du concert sera tout aussi bonne. Même si j’ai été beaucoup plus dérangé par les pogos incessants. Tiens au fait je n’avais pas encore remarqué que Rosie bougeait le bras sur la guitare rythmique dans le duel l’opposant au solo d’Angus.

Et pour terminer FTATRWSY bien sûr. Avec un superbe feu d’artifice ajouté au final. C’est triste de me dire que c’est peut-être la dernière fois que je les verrai mais dans cette prestation, il y avait du panache !

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