Roskilde, 15 juillet 2015, review de Bon&Brian | Highway To ACDC : le site francophone sur AC/DC

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Roskilde, 15 juillet 2015, review de Bon&Brian

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Roskilde, cette date n'était pas prévue jusqu'à un message le week-end dernier d'une copine danoise m'annonçant qu'elle avait réussi à avoir deux places. J'ai pas hésité longtemps. Billets d'avions, hotel central à Copenhague, et négociation ardue au boulot.

Je débarque à 19h30 à l'aéroport de Copenhague, sans bagage, ma pote m'attend aux arrivées. A peine le temps de dire bonjour, elle me chope la main et me met de force dans un taxi déjà bien au courant de notre destination. On n'a pas beaucoup de temps, AC/DC est programmé à 21h30. Dans le taxi, à l'arrière, un sac rempli de bières et autres alcools. On doit tout finir avant d'arrive à Roskilde, me dit-elle en souriant. Etonné, je lui demande si le taxi est d'accord. J'ai déjà négocié avec lui, me répond-elle. Elle déchire... Bienvenue au Danemark.

Roskilde est à une petite demi-heure de route de l'aéroport de Copenhague. On arrive sur les lieux vers 20h15. Sans pression, devant l'entrée, j'entends au loin Vintage Trouble démarrer son set. Il nous reste encore quelques binouses à finir, on rentrera une fois le sac vidé. Première fois que j'arrive aussi tard ! Mais aucune pression, on est bien, il fait frais, il y a une bonne ambiance déjà même devant l'entrée.

Une fois à l'intérieur, je me revois un peu comme à Dessel. On est sur le site d'un des plus grands festivals d'Europe, et j'apprécie particulièrement cette atmosphère pour les concerts d'acdc. Plus vivable qu'un stade, mais moins agité certes. Ca me gêne pas, je sors du boulot, j'ai pris deux avions.

On s'approche doucement de la scène, Vintage Trouble a terminé son set, et l'album de Buddy Guy en est déjà à Mustang Sally. Je suis assez surpris de voir à quel point il est facile de se positionner juste derrière la séparation "pelouse or / pelouse standard". La vue est dégagée, un poil en descente, on restera là tout le show.

Arrive le groupe, Angus costume rouge. Le son est bon, comme à Dessel qui reste ma référence. Un peu moins fort peut-être. Ca bougeotte de notre côté, sans se bousculer. Ma pote qui les voit pour la première fois agite sa belle crinière blonde dans tous les sens. Elle me fait rire, elle kiffe. Et ce sera comme ça du début à la fin.

Côté scène, le groupe envoie grave. Je trouve la prestation de plus en plus solide au fil des dates. Back in Black est d'une grosse puissance. Les Danois apprécient. Play Ball est passée nickel alors que sur High Voltage, Stevie sera débranché quelques secondes sur l'intro. Pas grave, les couacs font partie du jeu et rendent la prestation plus humaine. On aura droit d'ailleurs à un beau raté de Brian sur For Those About To Rock. De là où je suis, je peux prendre le temps de regarder chacun des membres. J'ai adoré ce moment où Brian se retourne vers Chris lors du solo de Whole Lotta Rosie, donnant l'impulsion à cette énorme section rythmique avec ses bras, comme s'il en faisait lui-même partie. Pendant ce temps, Angus tient la baraque tout seul devant les 60 000 personnes admiratives. Ce soir, il ne tombera pas la chemise. Il fait à peine plus de 15 degrés à 23h.

Quel show encore une fois. Définitivement pas la tournée de trop. Merci à Chris et Stevie d'être au rendez-vous pour que la machine puisse encore envoyer. Merci à ma pote pour cette soirée mémorable. Pour cet after sur site à débriefer pendant des heures, jusqu'à rentrer sur Copenhague aux alentours de 4h30... La setlist a beau être toujours la même, je vis chaque date de cette tournée d'une manière différente et unique.





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