Marseille, 9 juin 2009, review de Covered in Black | Highway To ACDC : le site francophone sur AC/DC

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Marseille, 9 juin 2009, review de Covered in Black

Pour mon troisième rendez-vous avec AC/DC, les choses s'annonçaient plutôt bien: Première date dans le sud depuis Bordeaux 1996 (my first time with the boys) et première date à Marseille depuis les 70's!

A Marseille, au Stade Vélodrome, situé à 20 minutes de chez moi. Je ne me voyais pas les savoir ici, les entendre de ma fenêtre et ne pas être au Vel' avec eux! Rendez vous et places furent donc pris...

Cette journée commence dans l'inquiétude, avec un temps gris et pluvieux depuis plusieurs jours qui nous fera peur jusque dans l'après-midi. Après-midi qui passe extrêmement lentement, en attendant l'heure à laquelle mon père (vétéran de la campagne de 1981) doit venir me rejoindre, pris dans les bouchons qui commencent à se former en ville et aux abords de l'arrondissement du stade. Je trompe mon ennui en révisant quelques classiques, et en lisant l'article dithyrambique publié dans la Provence; on y annonce 50 000 personnes et du gros spectacle...

Mon père arrivé, nous fonçons au stade. A l'entrée de la tribune Ganay, des personnes à l'air désolé soldent les places: 40E la pelouse, 200E les 4gradins catégorie1... Nous entrons (après une fouille particulièrement sommaire) dans notre bloc, le W, à la limite du virage sud donc assez éloigné de la scène. Pas de problème, nos jumelles vont palier à cette distance! Surprise numéro une, même si je suis un habitué du stade rempli lors des matches, il y a du monde partout...sauf dans notre tribune! Finalement, cela nous permettra de déambuler librement de partout pendant le concert...

La scène s'étire tout au long du virage nord, impressionnante structure habillée de bâches couvertes d'engrenages et couronnée des deux casquettes gonflables rouges, rescapées de la précédente tournée. Petit grognement, nous sommes presque pile dans l'alignement de la 4ème colonne de son quand on regarde la scène. Trop bas (la nuit éclipsera cependant cet inconvénient)!

En parlant de son, pour l'instant, c'est The Answer qui joue (nous avons raté la première partie des manosquins de Café Bertrand à cause de notre départ tardif) leur hard-rock 70's qui, ma foi, passe mieux en live qu'en studio (et auquel mon père semble accrocher) qui résonne comme dans un hall de gare. Est-ce à cause de notre Éloignement de la scène ou de la "mauvaise acoustique du stade", comme j'ai pu le lire ça et là sur le net? Le public est cependant bon enfant et réagit bien aux compos des Nord-Irlandais.

Le soir commence à tomber, les lumières s'allument et les cornes se mettent à clignoter... Grondements et lancement de la séquence d'introduction sur les trois écrans géants. Cris et frissons assurés! Vraiment pas très efficaces les deux groupies, cette fois encore, elles n'ont pas réussi à empêcher Angus de faire dérailler le rock'n roll train dans notre ville! Et c'est tant mieux, enfin, les cinq boys sont dans la place! Ouf, le son est fort, mais bien meilleur que ce que l'on pouvait craindre en arrivant, merci aux techniciens! Hell Ain't A Bad Place To Be, Back In Black sont en embuscade derrière et le son s'affine encore un peu plus tandis que c'est le black-out du côté de l'écran sur scène. Brian est jovial et ravi d'être ici, il nous gratifie d'un "Marseille, You're strong!". Et on approuve, la banane aux lèvres! Thunderstruck est là, avec une intro assez laborieuse ainsi q'un refrain cacophonique, dommage. Dirty Deeds et ses "saletés salement faites" font danser mon père, puis vient The Jack et les apparitions sur les écrans géants de certaines dames du public plutôt "à l'aise" qui font presque concurrence au strip d'Angus!

Après un War Machine costaud vient se glisser une petite surprise qui n'est autre que Dog Eat Dog (une vraie tuerie magnifiquement clouée par un Phil Rudd impérial). Légère adaptation des lyrics de You Shook Me All Night Long, spécialement pour les filles du coin ("Knockin' me out with those marseillese thighs"), avant de faire monter la grosse Rosie sur le train dans une ode à la féminité façon "poids lourd"...

Toujours la même histoire avec Let There Be Rock: on oublie chaque fois la puissance de frappe de cette "Histoire du Rock simplifiée", et pourtant, deux coups de caisse claire plus tard on s'est encore fait avoir! C'est reparti pour la longue transe, la nôtre et surtout celle du petit écolier qui nous fait oublier qu'il est quinquagénaire, dans une explosion de décibels et de confettis, superbes quand ils sont balayés par les projecteurs.

Petite pause, le temps de coller ses cornes, et Angus revient nous causer d'enfer, histoire de faire monter la température d'un dernier cran avant le peloton d'exécution de cette escale marseillaise. Batterie de canons déployée de part et d'autre de la scène, nous sommes passés par les armes...une première fois!

Le groupe nous salue, disparait, les lumières se rallument et les gens commencent à partir... Extinction! Rumeurs, cris, la scène s'éclaire comme pour un retour du groupe...

...Et jaillit alors un beau petit feu d'artifice, ce sera seulement un rappel pyrotechnique pour ce soir. Qu'importe! AC/DC a dignement planté son drapeau dans la cité phocéenne et m'a à nouveau pris par surprise alors que j'étais censé tout savoir sur leur show millimétré, la set-list, et le groupe!

Je n'ai plus qu'une hâte, le Stade de France vendredi, vite!

Merci !
H2ACDC Team
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