Paris, Stade de France, review de Phil | Highway To ACDC : le site francophone sur AC/DC

Carnet de route Open Air Europe

Paris, Stade de France, review de Phil

Dans le cadre d'une grossse tournée européenne , AC/DC observait une 3ème halte à Paris (après deux passages à Bercy en février dernier), mais cette fois-ci au Stade de France auquel je ne m'étais pas encore rendu.Les premières parties étaient assurées par Café Bertrand (que pour part , je n'ai jamais véritablement apprécié) et The Answer , ces derniers délivrant un show rugueux et efficace avec entre les autres les titres-phare On And On et Too Far Gone.

De nombreux fans arborant fièrement leurs petites cornes , les faisaient clignoter de temps à autre , sans doute pour canaliser leur impatience.Pour ma part, j'avais opté pour le superbe programme vendu sur les stands de merchandising envahis d'entrée de jeu par bon nombre de fans.Je ne me ferai jamais au prix prohibitif de certains produits tels que certains tee-shirts qui semblent pas si extraordinaires que cela. Soudain , une immmense clameur envahit l'enceinte. En effet , la petite animation introductive où l'on voit Angus à bord d'un train , en compagnie de superbes créatures , apparaît sur les écrans.

Rock'n' Roll Train est interprété avec maestria devant une locomotive fumante sur laquelle tous les effets de lumière se portent. Angus (que j'observe sur le grand écran), dès le premier morceau , est déjà déchainé comme un beau diable, accompagné par une rythmique de plomb assurée par Phil Rudd et Cliff Williams. Pas de temps mort et c'est au tour de Hell Ain't A Bad Place d'être interprété dans une version décapante , mettant tout le monde sur place. Dès les accords de Back In Black, le public jubile car certains d'entre eux ont sans doute débuté leur parcours initiatique grâce à l'album qui porte le même titre (ce qui n'est pas mon cas). Back In Black y est délivré dans une version dantesque , Johnson chantant bien ce titre mythique.

Nouvel album oblige , Big Jack entrainant à souhait , ravit les fans qui considèrent ce nouvel opus comme un très bon crû (ce avec quoi , je suis parfaitement d'accord). Dirty Deeds Done Dirt Cheap , méga classique parmi les classiques , se fait entendre , ce qui donne l'opportunité à un fan placé derrière moi , de dire à sa femme qu'il s'agit de son titre préféré. Et il n' a pas tort , le monsieur tant son interprétation fut efficace à souhait. Celui qui suit , s'avère être en revanche l'un de mes préférés puisqu'il s'agit de Shot Down In Flames qui est interprété avec une râge démesurée , Angus continuant inlassablement son célèbre headbanging mais arpentant peut-être un peu moins la scène de long en large que par le passé. Comme tout le monde , l'âge a une certaine prise sur lui . 54 ans cette année , il les a fêtés le 31 mars.

Le groupe n'omet pas l'album qui lui a permis de se remettre en selle , à savoir The Razor's Edge paru en 1990 grâce à l'interprétation de Thunderstruck, Johnson qui exhorte le public à pousser les "oh oh oh oh " qui s'avèrent être de rigueur pour une interprétation en bonne et due forme. A ce titre qui déploie une excellente ambiance au sein du public , succède un de mes trois titres préférés du nouvel album , à savoir le morceau-titre Black Ice. Phil Rudd tape comme un forcené sur sa batterie tandis que Williams n'en finit pas de maltraiter sa basse tout en accompagnant notre ami Johnson.

Le moment crucial est arrivé , puisque ce dernier nous fait part de son intention de nous faire participer davantage sur le morceau qui va suivre , à savoir The Jack , ce que nous fimes avec un enthousiasme et une détermination non dissimulés . Angus en profita pour effectuer son célèbre strip-tease, découvrant au final un short représentant le logo du groupe. Pendant ce temps-là , les petites cornes continuent sans relâche de clignoter de par le stade , ce qui octroie au concert une dimension un peu surréaliste.

La cloche (un peu moins impressionnante que sur les tournées précédentes) signifiant que Hells Bells sera le morceau suivant, fait son apparition , ceci incitant le dynamique Brian à s'accrocher à la corde. Bonne interprétation mais autant l'avouer , Hells Bells n'a jamais été l'un de mes morceaux préférés surtout qu'il s'agit du premier titre que j'ai entendu à la sortie de Back In Black et force est d'avouer que j'ai dû sans doute m'y faire avec les années. Shoot To Thrill dont les accords ravissent les spectateurs, permet de constater à quel point AC/DC s'avère être un groupe fédérateur. Des dizaines de milliers de paires de main tapent de concert sur la partie centrale du morceau.Le groupe manifeste à ce moment précis une réelle satisfaction de se trouver ici. War Machine (la locomotive s'enflamma en partie sur ce morceau) et sa rythmique de plomb atomisent le public qui à aucun moment , ne fait preuve de faiblesse dans sa ferveur. La version interprétée fut magnifique et très lourde.

L'heureuse surprise s'avère être l'intégration depuis quelques concerts de Dog Eat Dog , extrait de Let There Be Rock , délivré dans une version très puissante qui ne doit rien à personne.

A partir de là, les titres s'enchainent sans temps mort , puisque successivement se font entendre Anything Goes , You Shook Me All Night , T.N.T et Whole Lotta Rosie le tout accompagnés par des jeux de lumière impressionnants.

Let There Be Rock qui constitue l'un des clous du show , met comme chacun le sait , en exergue les talents guitaristiques du p'tit Angus qui disparait pour réapparaître sur une plate-forme située à quelques mètres de la scène. Version d'une bonne dizaine de minutes , Phil Rudd , Malcolm Young et Cliff Williams assurant derrière une rythmique d'enfer.Ce morceau s'est toujours avéré être un titre de choix pour le groupe , interprété à chaque concert depuis 1977.

C'est le moment que choisit le groupe pour observer une petite pause. A peine dix minutes se sont écoulées que les Boys reviennent pour interpréter THE classique , à savoir Highway To Hell dans une version efficace.

L'enchainement à For Those About To Rock s'avère être de bonne facture. Interprétation convenue de ce titre qui comme chacun le sait, annonce le terme de ce concert. Des petits canons , placés non loin de la batterie (d'après ce que j'en ai vu , de là où j'étais placé , ce qui me fait dire que je ne réitèrerai pas l'expérience d'un concert en stade ou en extérieur) détonnent et concluent de fort belle manière ce concert dans un déluge de décibels et de lumière mais aussi par un mini feu d'artifice.

Tout le monde s'attendait sans doute à une surprise qui avait émaillé le concert du 22 juin 2001 au même endroit avec notamment cette interprétation émouvante de Ride On. Cela devait rester unique et cela le restera.

Merci !
H2ACDC team





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