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Paris, Stade de France, review de 7.th

C’est à 15h, heure française que je décide de quitter le 11e arrondissement et me diriger enfin, vers la gare de Lyon, histoire de prendre le RER D, direction Stade de France. La Gare de Lyon est remplie de mecs, femmes, enfants, chiens aux couleurs AC/DC et tous se rejoignent dans le RER, petite marseillaise à chanter, allez c’est parti !

Sorti du RER, il y a un petit quart d’heure de marche pour arriver au Stade, je fais donc le chemin avec deux zikos, dont un carrément défoncé qui me raconte tous ses concerts d’AC/DC, le mec était présent a la Plaza del Toro à Madrid en 96 sur le Ballbreaker Tour et revenait voir AC/DC pour la première fois depuis 23 ans.

Enfin au Stade ! 16h30, j’appelle un pote avec qui je dois échanger ma place pour que je puisse être en Pelouse Or, donc en attendant, bière + rencontre avec les fans présents. 18h, Loïc arrive, voulant une place Tribune, nous procédons a l’échange me permettant d’acquérir le sésame Pelouse Or, petite discussion rapide et je rentre dans le Stade, extremement bien placé a 3-4m de la barrière (côté Malcolm) durant les premières parties. Arrivée de Café Bertrand, ouais, sympa, un son sympathique même si très mal réglé, on entend du brouillon, le chanteur (français a la base) parle ce qui semble être un langage incompréhensible pour l’humain de base, bref, on oublie vite. Petite ½ heure d’attente, arrivée de The Answer, toujours aussi en forme ce petit groupe, ils m’avaient bien plu à Bercy et c’est a peu près le même ressentiment que j’ai sur cette date, malgré le son merdique encore une fois, le chanteur gère et le guitariste fait plaisir a tout le monde en faisant des allers-retour sur la scène. D’ailleurs je n’ai pas pu m’empêcher de dire a un mec a côté de moi : « Il a des airs de Malcolm Young. »

Et puis, les voila, ils arrivent, AC/DC.

Le petit clip déchaine les gens dans la pelouse or, ça hurle de partout, l’écran se sépare en deux parties et la… ROCK N ROLL TRAIN !, tout le monde hurle, bouge, de grands sourires sur le visage de Brian et Angus (qui a son costume noir ! mon préféré !), symbiose parfaite, c’est magique… Le One Heart Angel résonne, c’est le début du plus grand concert de ma vie. Fin de la 1ere chanson, Brian nous gratifie d’un magnifique « merci ! », l’ambiance est chaude, très chaude, plusieurs personnes sont déjà sorties et les bouteilles d’eau affluent déjà, oui c’est l’enfer et c’est bon d’être en enfer, les Boys le savent et nous gratifient d’un magnifique Hell ain’t bad place to be qui fait sauter, hurler, les gens sont littéralement déchainés, la fatigue qui m’envahissait il y a 10 minutes a disparue, je suis en proie a une folie destructrice, mon groupe préféré est face à moi et il balance tout ce qu’il faut, je peux donc faire l’effort de donner tout ce que j’ai.

Back in Black débute, pour beaucoup c’est LA chanson qui leur a fait découvrir le groupe, donc les répercussions se font vite sentir, des tonnes d’évacuation, un public fou, le sourire sur les lèvres des Boys est toujours plus grand que jamais, ils sont heureux d’être la, et nous donc les gars, vous êtes pas au bout de vos surprises.

Et voila qu’arrive Big Jack, 3e piste du nouvel album, les titres du nouvel album interprétés ont la particularité d’être sois-disant réducteurs d’ambiance ! MON CUL OUAIS ! Ça envoi ! L’ambiance ne désemplie pas et moi non plus, tout le monde se donne au maximum voulant a tout prix que AC/DC sentent bien que nous aussi on peut assurer le show avec eux et envoyer tout autant de son ! BIG JACK ! BIG JACK ! Mythique…

Petite pause, pour laisser place a un autre genre de mythe, Dirty Deeds Done Dirt Cheap, l’un des seuls morceaux que le public a chanter de bout en bout, le cataclysme s’abattant bien évidemment a chaque fois sur ce putain de refrain, c’est l’apocalypse en Pelouse Or, que ce soit devant ou derrière, ça saute et ça gueule, du vrai concert.

On arrive a l’un de mes morceaux préférés d’AC/DC, Shot Down in Flames, je m’étais un peu réservé pour celui-ci histoire de me donner a fond, j’espère ne pas avoir déçu, ces « HO ! » au début de la chanson lors des 4 premiers riff, me foutent toujours des frissons, la chanson démarre, Angus envoi vraiment ce qu’il faut pour mettre tout le monde d’accord, toujours ce jeu de Phil aussi efficace et la voix de Brian aussi exceptionelle que d’habitude… Au moins, ça met tout le monde d’accord…

C’est un vrai « Thunderstruck ! » entre les Boys et leur public, c’est le cas de le dire, voila que Angus nous entame le début de ce morceau, ça hurle dans la fosse, ça va pas tarder a envoyer sévère, et en effet, ça a envoyé sévère, le You’ve been Thunderstruck, marque le début d’une espèce de transe dans la fosse qui n’arrivera que peu, tout le monde lève les mains, on a du mal a apercevoir la scène, même de tout près . La voix de Brian sera même couverte par celle du public durant un court instant. Et qui voila ? Le titre éponyme du nouvel album et de la tournée, Black Ice ! Si les anciens concerts ont tendance a le prouver, ce soir, face a ce morceau, le public ne sera pas de glace. Le groove est au rendez vous, les Boys prennent plaisir a reproduire ce morceau sur scène, mention spécial a ce cher Phil absolument incroyable sur ce morceau, la fureur du public ne désemplit pas, ça va définitivement chier ce soir…

She’s got the Jack, She’s got the Jack, c’est ce que je retiens de cette soirée, la symbiose avec le public, absolument magnifique ainsi que le début de ce morceau avec un Phil qui tape fort et bien comme il faut, un strip d’Angus sympathique, vite torché, oui ! On est la pour la musique, allez vas y mon gars bluffe nous !

DONG ! DONG ! DONG ! La Hell Bell résonne dans le Stade de France, une émotion toute particulière s’empare de moi, a chaque coup de cloche, celle-ci monte en moi, jusqu'à s’exprimer par une larme coulant tout doucement le long de ma joue, oui, ce morceau m’a fait penser à Bon Scott, dont je ressentais la présence durant ce morceau, a chaque scandage de HELLS BELLS, il se faisait sentir un peu plus, le jeu de scène du groupe, sans faute, sans bavure et une émotion toute aussi présente de leur côté… L’un de mes plus beaux souvenirs de ce concert…

PULL THE TRIGGER ! Et c’est parti pour Shoot to Thrill, un bonheur intense, un groupe entier qui prend son pied, un Angus déchainé et un Brian souriant de bout en bout, le public encore une fois, est encore complètement déchainé et la bonne humeur du groupe ne faillit pas une seule fois, surtout lors du break ou tout le côté gauche a levé les bras, Brian faisant de même sur scène toujours avec son sourire qui a lui seul suffit a motiver le public encore plus…

C’est évident, ce groupe est une véritable machine de guerre, une WAR MACHINE, comme dirait le bon Jonna, morceau du dernier album qui motive bien les troupes, ça saute, ça scande et le groupe a l’air de bien apprécier ce morceau aussi, je reste stupéfait par Phil, Malcolm et Cliff, quelle concentration, de vrais professionnels de la scène, sachant faire plaisir au public qui est présent…

« And it’s a Dog eat Dog », incontestablement le morceau sur lequel j’ai pris le plus mon pied, cette chanson est taillée pour la voix de Brian, je n’en attendais pas grand-chose mais bordel qu’est ce que ça bouge, je ne peux m’empêcher de scander les paroles tout comme le reste du public, lors du solo c’est carrément apocalyptique, les gens sont vraiment a fond dans le concert, ma-gi-que.

Place a la chanson la plus décriée lors de ce Black Ice Tour, Anything Goes, je n’ai pas noté une baisse de régime totale au niveau du public, qui chante avec Brian et semble a peu près de bonne humeur sur la plupart de morceau, ça a du être pire sur d’autres dates…

Et voici You Shook me All Night Long, et forcément, cette chanson ramène une ambiance de dingue dans la fosse, ça bouge, ça chante, le groupe est concentré et nous envoi cette chanson en pleine gueule, vous en faites pas les gars, tout ce que vous nous envoyez, on vous le renvoie, pas manqué, encore une fois c’est un déchainement total de la part du public, ce qui ne manque pas de plaire à Mr Johnson.

Malgré toute cette ambiance, cela ne suffit pas à nos Boys, qui décident de nous envoyer un putain de TNT, plus de 75 000 personnes scandant les Hoy, et chauffés a bloc décidant de donner tout ce qu’ils ont sur cette chanson, l’un des summums du show, ça bousculait sévère et les sourires se laissaient entrevoir sans jamais faiblir…

Fin du morceau, petite pause du groupe, et la… une forme apparait, chevauchant le Rock N Roll Train, des accords s’enchainent et oui, c’est Rosie qui arrive, tapant le rythme sur la chanson qui lui est dédiée, cette fidèle Rosie, qui n’a pas pris une ride et toujours aussi souriante, on ne peut qu’être content de la voir … Un morceau toujours aussi grandiose, un

Angus totalement déchainé de bout en bout (quel jeu de guitare…) tout comme le public encore une fois… Le début du morceau est marqué par des premières paroles chantées par le public, Brian nous laissant l’honneur de lancer la Whole Lotta Rosie.

Et c’est parti pour Let There be Rock, morceau de 15 minutes de plaisir total, le tapage de batterie au début du morceau donne bien le ton, fort et rapide, je remarque derrière moi que la jeune demoiselle suivant le concert avec moi depuis le début du show ne voit plus rien et qu’un zikos lui est passé devant, d’une gentillesse Acédécienne, je lui laisse ma place, chose dont elle me remerciera en m’embrassant assez longuement (hm, d’un côté, j’aime les gens bourrés), on peut donc revenir au concert, un public déchainé chantant tant bien que mal synchro avec Brian. Un Angus qui nous sort un solo extrêmement long et terriblement jouissif, un Malcolm et ces deux comparses totalement concentrés sur le titre, un morceau apocalyptique déchainant moult folies dans le public, inoubliable.

Le groupe sort quelques minutes, reprendre des forces, dans le public ça gueule, et puis après des ANGUS ! Highway to Hell commence a résonner, c’est à nouveau une folie destructrice dans la fosse, 75 000 personnes hurlant ce mythique refrain, ça marque a vie…

For Those About to Rock, We Salute You commence a résonner dans la salle, les canons apparaissent au fur et a mesure, oui c’est la fin, Brian chante magnifiquement et Angus est totalement concentré pour cet ultime cadeau, les canons commencent a péter, l’émotion est forte, très forte, 21 coups de canons exactement, et un « We salute you Paris » inoubliable, on vous salue aussi AC/DC, ce soir c’est 75 000 personnes que vous avez fait vibrer, rêver … 12 Juin 2009, une date qui restera gravé a vie dans mon esprit (et dans mon oreille gauche qui siffle depuis la fin du show), nous n’aurons droit a aucun changement de set-list, ni de rappel après For Those, mais oui, ces mecs auront réussi a me faire verser la larme symbolique, j’ai vu mes héros sur scène pour la 2e fois, et très franchement, je compte pas m’arrêter en si bon chemin…

Bon, c’est le moment de sortir du Stade, cela fait, je me pose collé a une rambarde, histoire de reprendre des forces, et la qui vois-je prendre une photo avec une bandes de jeunes ? Tonton Zegut himself !

Passant par le même chemin que lui, je n’hésite pas a l’accoster avec un bien beau « Monsieur Zegut ? Tonton Zézé ? ». S’en suivra une poigne de main et un avis rapide échangé sur le concert, me voila donc reparti vers le 5e arrondissement, ce soir j’aurais vu mes héros pour la 2e fois et je ne les oublierais jamais…

GO AC/DC GO !

Merci !
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