Si je devais faire un résumé pour ce Séville 2024 ce serait : sans doute MON meilleur concert des boys depuis Bercy 2000. La claque totale, mille fois mieux que le ROB Tour.
Départ de l’Hérault en Fuego direction l’aéroport de Barcelone pour Séville. Je préfère partir tôt, assurer pour éviter les embouteillages. J’ai réservé mon parking, j’ai un sac ultra léger, ma bouteille d’eau, mon billet que j’ai imprimé en 800 fois en N/B, couleur, laser, jet d’encre, et le ticket dans le téléphone. J’ai pris la casquette d’une de mes filles qui trainait, de toute façon je fais toujours comme ça, elles n’y voient que du feu depuis des années. Promis je ne la perds pas.
Arrivée à Barcelone, les embouteillages mais pas de panique c’était prévu. Parking T2 merde, je décolle au T1. C’est là que des choses bizarres commencent.
Je ne trouve pas ce putain de parking. Warning, klaxon, j’en prends pour mon grade. Mais c’est quoi cette histoire (qui commence seulement) : j’ai réservé avec un voiturier ! putain mais je suis con c’est pas vrai. Option débile choisie ! Impossible de comprendre où je dois me garer. Je finis par lire les avis googles (en général c’est quand on est à bout qu’on se raccroche à ces conneries) : ‘’ impossible de trouver le parking’’, ‘’ voiturier absent’’, ‘’fuyez’’, ‘’arnaque’’, ‘’le guest revient sur la tournée’’.
Ok j’ai compris, j’ai plus le temps je gare ma R25 Courchevel au 6éme étage d’un parking qui me coutera le prix d’une place du ROB Tour.
Allez, hop direction le T1, Séville me voilà, Je retrouve mon crétins des Alpes déshydraté. Embrassade avec la langue où j’arrive à lui décrocher avec une certaine fierté non dissimulée son bout de viande coincé dans ses dents de sagesse. Je lui raconte l’histoire qu’y vient de m’arriver.
1.60€ la bière, on enquille.
Jour J :
Blabla s’occupe de nous trouver un bon resto, boire manger, nous nous approchons du stade en cet après-midi caniculaire. Le goudron est tellement chaud que nous pouvons poser nos culs musclés.
Un peu le bordel pour comprendre l’accès à la bonne porte mais nous y arrivons.
Première fois pour moi : Blabla me convainc de ne pas faire la barrière. Ok on se met 10 mètres retrait. L’avancée est moins longue que d’hab. décors plus simple. Les Gun’s en fond sonore, il me dit que c’est un signe que Brian ne va pas faire toute la tournée, que le guest est dans les parages. J’avale un smecta. Première partie pas trop mon truc, chante bien, se donne, ses musiciens ont l’air blasé, c’est dommage. Ouvrir pour ac/dc et faire la gueule c’est bête. Anecdote cocasse : je note que la chanteuse porte un sac à main en fourrure, je ne l’avais pas vu au précédent titre. Holly shit dit-elle, c’est une chauve-souris énorme qui s’est posée sur le bas de sa robe (nuisette pour être précis). Elle gère plutôt bien la situation car ni le bassiste ni guitariste viennent l’aider à lui enlever la bestiole. Et voilà comment 60 000 personnes sont témoins du patient 0 pour une prochaine pandémie. Voilà on y est Blackice et moi rentrons dans notre bulle. Je m’étais refusé à regarder la setlist ni de regarder les vidéos.
Dans ma gueule le If you want blood. Le son est énorme, parfait gras comme du saindoux, équilibre parfait DE LA OU JE SUIS PLACE. Nuée de portable, je filme rien, je profite. Brian prend son pied comme jamais, il gesticule, ondule, rigole fait des coucou, Brian épouse moi s’te plait. Chris et Matt s’appliquent comme des malades dans leurs jeux, ils respectent le groupe comme jamais, ils sont marqués au visage, veulent bien faire. Bravo. Je n’ai pas envie de m’étaler sur le son, Kempler, Fractal, Marshall ou pas, je m’en cogne. J’ai les frissons, les larmes de Princesse Sarah (épisode 3 quand comprend qu’elle va finir dans une chambre de bonne). C’est inimaginable de les revoir en Live.
Blabla et moi nous enlaçons, on se dit qu’on est vraiment au bon endroit, au bon moment.
Vivement Amsterdam la semaine prochaine... et toujours un immense plaisir à retrouver des membres de H2.
