Paris, SDF, review de Godown67 | Highway To ACDC : le site francophone sur AC/DC

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Paris, SDF, review de Godown67

Grosse prestation de boys vendredi soir au Stade de France ; ils sont décidément inoxydables !

Je suis arrivé au stade assez tôt, vers 11h, histoire de m'assurer une place assez proche de la scène. Ne connaissant pas le SDF, c'est sur place que j'ai découvert que les nombreuses entrées permettaient d'arriver bien plus tard... contrairement à Bercy l'an dernier où très rapidement la file d'attente a pris une ampleur démesurée, ici les gens n'ont commencé à arriver en masse que vers 14-15h. Par ailleurs, je découvrirai plus tard que la barrière n'est pas le choix de placement le plus judicieux vu la hauteur de la scène, mais on y reviendra.

Bref, l'attente n'est pas trop longue à force de papoter avec les divers groupes et d'enchaîner les parties de cartes. A ce titre un coucou à ces deux jeunes bordelais très sympathiques ; Sylvain et Audrey, si vous me lisez !

Quand les grilles s'ouvrent je me dirige vers la pelouse or, côté Cliff et m'installe peinard à la barrière. Autour de moi pas mal d'ado, et d'autres fans plus aguerris avec 20 ans de concert dans les pattes et pas mal de pintes dans le nez... les cigarettes aux senteurs de lavande circulent allègrement et votre serviteur a bien du mal à ne pas tourner de l'œil à force de cannabisme passif.

C'est donc quelques peu brumeux que je découvre la première partie, Killing machine. Sans verser dans le lynchage pur et dur, j'avouerai que ça n'a pas été particulièrement ma tasse de thé. La qualité du son y a sûrement largement contribué, une bouillie assez infecte nous étant servie, couronnée par un chanteur effectivement pas au top techniquement. Changement de ton très net avec Slash et ses musicos, qui nous ont servi une prestation de haut vol, avec notamment un Myles Kennedi que je ne connaissais pas mais qui m'a fort impressionné, tant par la qualité de son chant que par son jeu de scène. Slash a bien entendu remporté tous les suffrages, notamment sur les titres des Guns... Raaaahh, ce final apocalyptique sur Paradise city !!

Les choses sérieuses débutent à 21 heures avec l'arrivée des boys sur scène. C'est à cette occasion que je prendrai conscience du principal point noir de la soirée : cette scène est diantrement haute. L'arrivée d'Angus m'a été totalement occultée. Ne me demandez pas de jurer si Malcolm et Phil étaient là ce soir-là, je ne saurais le garantir...

Gros mouvement de foule à la première chanson qui me permet de me placer idéalement entre un demoiselle d'1m50 devant (qui me permet donc de voir tout ce que le "mur" veut bien me laisser voir) et un espèce de mastodonte derrière qui absorbait les coups pour moi...

Musicalement, les boys ont encore assuré grave. Oui, on a entendu ces chansons mille fois ; mais nom d'une pipe en bois, Rosie, Shot Down, You shook me... que c'est bon !! Un petit bémol toutefois pour Brian, qui a ponctuellement eu de très légères faiblesses, je pense notamment à Dirty Deeds. Mais rien de bien méchant. quant aux autres, ils ont été tout simplement impériaux : la rythmique toujours aussi carrée, et Angus nous régale de ses incroyables solis.

Niveau jeu de scène, Jonna et Angus ont effectivement assez peu occupé l'avant-scène, ce qui personnellement m'a plutôt arrangé ; j'ai pu me régaler à voir leur sourire large comme une banane quand ils arrivaient sur les côtés à notre hauteur. Raaa, cet art qu'a Brian de vous faire qu'il joue spécialement pour vous au milieu d'un stade de 80 000 personnes ! Ou encore ce sourire que Cliff semblait m'adresser rien qu'à moi (je sais, on peut rêver) quand j'étais le seul à l'alpaguer pendant que tout me secteur se focalisait sur Angus qui passait par là... Et surtout, chapeau bas à ces grands messiieurs qui, après avoir interprété plus de 160 fois les mêmes titres en deux ans, les interprètent toujours avec la même hargne !

Niveau ambiance, il est difficile de généraliser pour un stade de cette taille, mais je peux vous dire que dans les 10 premiers rangs de la pelouse Cliff, c'était la folie ! Ça sautait, ça bramait, ça tombait dans les vappes (dont un slammeur qui s'est fait salement éjecter... un bon de 3 mètres pour atterir directement dans le pit, on a eu mal pour lui), ça tapait dans les mains, ça chantait... Ce soir là, il y avait clairement une osmose entre le public et le groupe !

Et chapeau bas aux boys pour leurs interprétations sublimes de Hells Bells et TNT (parmi d'autres) qui m'a fait enfin apprécier ces chansons, c'est dire (oui, oui, il existe des gens qui ne kiffent pas spécialement ces chansons !).

J'aurais encore plein de choses à dire, mais ce billet devient sacrément long... Je finirai donc simplement par remercier nos 5 héros pour le plaisir sans cesse renouvelé qu'ils nous procurent depuis tant d'années et je l'espère, qu'ils nous procureront encore !

Merci
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