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Paris, SDF, review de Syd'

Il est parfois des pressentiments agréables qui vont aller en se confirmant tout au long d’une journée… En posant le pied sur le quai de la Gare de Lyon à Paris, c’est bien cette impression qu’un vendredi magique se profile qui m’assaille. D’abord, sans être exceptionnel, le temps est plutôt agréable, alors que je quitte ma belle ville de Besançon qui n’en a pas encore tout à fait fini avec l’automne…

Ma fille m’accompagne, comme elle l’a fait l’année dernière. Je lis de l’impatience dans ses yeux, elle est prête à dégainer les cornes lumineuses et le tee shirt AC/DC. Déjeuner aux Halls chez Dame Tartine - hautement recommandé :0) – avec mon frère, mon cousin et son épouse qui seront aussi de la fête.

Les rues de Paris, désormais ensoleillées, sont truffées de fans du groupe, de tout âge. Lentement, la pression monte, le Stade de France, tel un irrésistible aimant, nous attire, nous réclame. Il est temps d’y aller. Le RER B appartient au public du groupe, pas possible de se tromper de quai à Châtelet, ni de train ! Cela me rappelle une image semblable, alors que nous cherchions le Palais Beaulieu de Lausanne un certain 9 avril 1988, avant de tomber nez à nez à un feu avec un Tram' rempli de fans du groupe :)

Une dizaine de minutes de voyage et nous voilà arrivés au pied de l’immense enceinte. Jusqu’au stade, les stands permettant de se restaurer et de se désaltérer mais aussi les brasseries et restaurants attenants crachent la musique d’AC/DC : parfaite mise en condition. Telle une petite fourmilière, le public bardé de tee shirt et de cornes scintillantes aux couleurs des boys déambulent autour du stade de France, à la recherche de sa porte et du bon bloc…

J’en profite pour prendre quelques photos de fans afin d’illustrer cette modeste chronique, déjà excités comme des puces et impatients d’en « prendre plein la gueule et les oreilles ». Beaucoup d’entre eux sont inscrits sur le forum de H2ACDC. L’ambiance est conviviale, et déjà incroyablement festive, ce qui annonce le meilleur pour le concert !

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Après avoir fait l’impasse sur Killing Machine dont nous devinons la prestation depuis l'extérieur, nous nous dirigeons tranquillement vers la porte S, pour ne pas rater Slash. Ma fille est intenable, et si cela est plus intériorisé de mon côté, je suis dans le même état. 18e concert des boys ce soir, et la magie opère toujours. AC/DC est définitivement une part de ma vie. Je rencontre l’ami Phil Lageat qui rentre conquis de Nice et qui jongle ce week end entre les boys et le Hellfest, puis Arnukem, fin prêt.

Ma fille l’est aussi : tee shirt vintage Highway to Hell, cornes à la Angus, vous allez voir ce que vous allez voir. Elle attire l’attention d’une équipe de tournage pour le petit Journal de Canal + à qui elle confie ses impressions et son impatience de revoir le groupe et surtout Angus et Brian, qui sont trop cool… :0)

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Allez, c’est parti, on entre et on s’installe, idéalement placés. Le stade est déjà bien plein, et surtout la pelouse, incroyablement dense.

19h30 : entrée sur scène de Slash qui va délivrer avec son groupe une très bonne prestation rock’n roll. Le public adhère, et prend un pied évident.

Brenda Johnson et Ellen Young sont sur la pelouse, au pied de la tribune U, et assistent au concert du guitariste américain dans son intégralité. Brenda chante et apprécie visiblement ! Slash termine son set dans une ambiance survoltée, en conquérant définitivement Paris avec des "Sweet Child O Mine" et "Paradise City" de très haute volée. Chapeau bas !

Une petite demi-heure de pause avant AC/DC. Le stade est désormais plein comme un œuf. Il fait doux. Conditions idéales, la chance est avec nous. Une pensée, encore, pour les spectateurs courageux de Nice. Tous ceux que j’ai pu croiser vendredi (et lire sur H2) me confient que la pluie aura ajouté une dimension supplémentaire au show du mardi, qui restera à n’en point douter en bonne place dans la légende du groupe.

Une petite colonie surgit de la pelouse 20 minutes avant AC/DC et investit pour partie la tribune U à ma droite : Brenda, Ellen, Ross le fils de Malcolm et la garde rapprochée du groupe y prennent place. Ainsi que… mais j’y reviens. Dans la tribune à ma gauche, Tom le fils de Phil, nombre de ses amis et Cara, la fille de Malcolm, elle aussi accompagnée. Confirmation de l’information entendue quelques minutes plus tôt : le groupe a invité tout le clan à Paris.

21 h : AC/DC ! Je vais vous épargner le déroulé du concert en détail titre par titre, ce je ne ferais sans doute que répéter ce que beaucoup ont déjà très bien relaté ici même. Je ne parlerai que des sublimes versions de « Hell ain’t a bad place to be », de « Back in Black » et de « Dirty Deeds» . Des classiques immuables, certes, mais imparables, et qui font mouche. Encore et toujours. « Shot down in Flames » et « Thunderstruck » hyper vitaminés, « Shoot to Thrill » avec une intro au couteau de Malcolm, rageur, et pour le coup plein écran. Le break est magique, le groupe n’y fait qu’un avec le stade tout entier.

« Black Ice » passe merveilleusement bien, comme « Big Jack » précédemment et « War Machine » un peu après. Les titres du dernier opus ont gagné en puissance et en efficacité, et le public ne s’y trompe pas.

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« The Jack ». Alors là, c’est du délire, du début à la fin. Les belles parisiennes, pour certaines d’un soir, sont déchaînées et ne cachent rien de leurs charmes. 10 minutes de haute adrénaline rock’n roll, méchamment sexy. On réalise ici que le show est admirablement bien réglé, entre le strip d’Angus, les images sur écran et le jeux groupe-public. Du très grand art.

«High Voltage»… Entre furie et émotion… A suivre. Le show passe si vite, et c’est déjà « TNT », surpuissant et inoubliable, quel public ! 80.000 personnes qui scandent « Oï » ça le fait, et méchamment. Viennent ensuite, comme pour nous achever, « Whole Lotta Rosie » et « Let there be rock », quintessence rock’n roll, où Angus donne tout, comme si sa vie était suspendue à chacune de ses notes.

rosie.jpg« Highway to Hell », dans une bronca et une ambiance volcanique et « For those », qui conclue ce show fabuleux, supérieur à celui de 2009 déjà au SDF. Un petit pincement au cœur à l’ultime coup de canon. Je réalise comme beaucoup sans doute, tout ce que groupe a pu me donner. Ce soir et depuis toujours.







Je remonte les marches avec ma fille et je m’approche de cet incroyable bonhomme assis dans la tribune à ma droite, repéré bien plut tôt. J’ai croisé son regard lors de « High Voltage ». Volontairement. Il est alors ému et heureux comme un gosse, un large sourire aux lèvres. Il semble dire, admiratif et reconnaissant aussi « décidément, ils sont increvables, ça le fait toujours. Que de chemin parcouru depuis l’Australie, les premiers concerts et les premiers disques ». Je m’approche et l’interpelle. Il se retourne et sa réaction de surprise mais immédiatement amicale me fait penser que personne ne l’avait précédemment reconnu.

Nous discutons tranquillement. Il plaisante avec ma fille, lui demande si elle a aimé le show. « Je peux prendre une photo ? ». «Mais bien évidemment». Ma fille s’en charge. Ce personnage qui a toute sa place (oh combien !) dans la légende AC/DC s’assure que la photo est réussie. Quelle simplicité et quelle gentillesse… Je le remercie pour tout, ne manque pas de lui dire toute l'admiration que je lui voue. Je lui glisse un timide "thanks for all". Il me tape sur l’épaule et me souhaite une bonne fin de soirée. Respect Monsieur George Young, cette rencontre, je ne l’oublierai jamais.
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Encore quelques marches et je croise Ross, le fils de Malcolm, visiblement très heureux du show. Là encore, un échange en toute simplicité. Il offre deux médiators AC/DC à ma fille.

Quelle soirée. Quel concert. Quel groupe… Angus fut impérial, intenable. On se pose la même question depuis toujours, mais où va t’il chercher toute cette énergie ? Ce mec est un cas unique, vraiment. Bravo aussi à Brian, parfait et si heureux d’être là. Les mots me manquent en fait, peut- on réellement exprimer un bonheur si intense reçu en cadeau ? Malcolm ? Phil ? Cliff ? Wall of sound. Parfaits.

Oui, quel concert. Merci à AC/DC. Merci à Godefroy et à Christophe qui se reconnaitront. Merci pour tout.

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