Paris, SDF, review de Roberto
En ce Vendredi 18 Juin, il s’agit pour moi de l’acte 2 de cette folle semaine rock n’roll.
Départ Vendredi midi de la gare de Valence Ville pour faire une première halte à la Gare Part Dieu de Lyon. Les premiers canons et autres logos des boys apparaissent sur les vêtements des gens. C’est bon je suis dans le bon train pour Paris Gare de Lyon.
Ambiance plus calme dans le train par rapport à Nice, le temps est au beau fixe, avec une température très agréable à l’arrivée à Paris. Direction le métro pour aller faire un petit tour touristique de base en tournant sur les champs, l’Eiffel Tower et autres Louvres. Je me trouve un petit gastos en ville où quelques fans tetons font la part belle à la carte. Après avoir engloutie mon repas, je vais au Georges V en aventurier puisque je crois que c’était là que le groupe était descendue lors de leur dernier concert Parisien. RAS sur place, rien de probant à z’yeuter (autant il était 4h de l’aprem’ donc pas étonnant).
Je me dirige donc direction Chatelet pour prendre le RER B. Gros mouvement de foule à son arrivé puisque en plus des fans, pas mal de locaux se déplacent en ce Vendredi Saint. Arrivé au SDF, ouverture des portes et déjà du AC/DC dans les oreilles. Les boys auraient-ils décidés d’avancer leur prestation ? Non seulement les innombrables terraces qui veulent appâter le client en faisant tourner les CD des boys dans les enceintes.
Le classique sandwich-bière est envoyé, serrage de main de 2-3 gars croisés à Nice et je m’en vais trouver ma place en tribune. Les mecs qui sortent des bureaux côtoient les fans imbibés de bière a la veste à patch facile, scène hilarante quand un quinquagénaire à la chevelure de rockeur s’en va s’affaler sur un cravaté pour aller régurgiter son trop plein d’alcool devant une entrée de bureau.
Le contrôle est passé, j’achète le programme de la tournée qui pour le prix et la qualité est vraiment sympa (5€) et m’en vais prendre place en tribune. Je découvre le SDF en version concert, puisque là seul fois où j’ai pénétré dans cette enceinte c’était pour la finale de coupe de France avec Lyon en 2008.
Les coursives sont en tout cas super classes, avec pas mal de salons privés où le concert de Donington tourne en boucle. Je rentre dans le bloc (E10) avec les sièges verts V.I.P et Killing Machine monte sur scène. Je ne m’étendrai pas sur leur prestation.
Puis arrive Slash et sa bande, pour produire une prestation de meilleure facture que à Nice, et c’est sous une salve d’applaudissements, que le groupe se retire pour laisser le temps aux roadies de mettre le matos des boys en place.
21h10 : La locomotive du rock n’roll s’ébranle et c’est partie pour deux heures de show énorme. Vue mon positionnement, j’ai un tout autre panorama du concert et voir toutes ces mains s’agiter et reprendre en cœur les classiques du groupe ça fait vraiment plaisir. Sur le concert en lui-même, ça a été parfait, un Angus encore plus déménageur qu'à Nice, un Brian bien dans ses pompes, et les 2h de concert sont passées en 5 minutes pour ma part. Le point noir de mon positionnement est la horde de peu ou pas connaisseur du groupe avec pas mal de bourgeois du XVIème qui pourront dire j’y étais, l’avantage c’est que ces bourgeois ont des filles très très bien gaulées . :)
Les canons retentissent, We Salute You, et c’est la boule au ventre et la larme à l’œil que je reprend cette chanson d’adieu pour je l’espère seulement quelques années et non pour l’éternité. Retour au RER B qui reste bloqué une vingtaine de minutes à cause d’une bagarre à Cité U bloquant ainsi le trafic.
J’arrive finalement à Chatelet, RER A direction Marne La Vallée pour passer un week-end en famille sur Paris et un retour dans la drôme le Dimanche après-midi.
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