Berlin, 22 juin 2010, review de Bon&Brian | Highway To ACDC : le site francophone sur AC/DC

Carnet de route Open Air Europe 2010

Berlin, 22 juin 2010, review de Bon&Brian

Berlin, Olympia Stadion. Dernier concert allemand de la tournée tournée Black Ice, et dernière chance pour ma part de célébrer sur scène la musique d’AC/DC. Plusieurs sentiments se mélangent en moi. La nostalgie d’une page qui va bientôt se tourner et l’excitation de voir à nouveau les boys en terre étrangère.

Comme tout grand rendez-vous, je prends un jour de congé. Départ de Luxembourg où mon avion doit décoller à 18h. L’aéroport de cette petite capitale européenne est très peu fréquenté et le check-in est rapide. Je n’ai d’ailleurs pas de bagages, simplement une enveloppe avec le précieux ticket et quelques euros histoire d’assurer mes arrières. L’avion doit atterrir à 19h20 à l’aéroport de Berlin Tegel. Je fais mes calculs, il vaut mieux prendre un taxi pour ne pas arriver trop tard et se faufiler un peu dans la fosse.

L’Olympia Stadion se trouve à quelques kilomètres seulement de Tegel. J’arrive donc vers 20h au stade où de nombreux fans ne se pressent pas encore pour rentrer. En effet, on peut entendre de l’extérieur le groupe Volbeat, première partie plus que moyenne et qui ne transcende pas les foules mais plutôt les buvettes. Je reviens un instant sur le stade olympique… Ici ont eu lieu les Jeux de 1936, alors que les nazis étaient au pouvoir. Tout le monde sait que ces Jeux étaient d’ailleurs organisés à des fins pas très nettes… Je m’arrête un instant pour prendre en photo les 5 anneaux olympiques qui trônent devant le stade. Ce lieu est plein d’Histoire. Et puis je savoure. Je me dis que j’ai de la chance d’être là, que tout s’est bien goupillé une fois de plus. Je n’ai pas envie de me presser comme au Stade de France pour être au plus près.

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L’entrée « pelouse » se fait du côté opposé de la scène. Le stade contient 75000 places et est déjà au ¾ plein quand j’y entre à mon tour. Le lieu est superbe. On aperçoit une ouverture derrière la scène qui laissera place à un coucher de soleil pendant la première partie du set. Je traverse alors la foule pour me retrouver non loin du bloc central sur lequel Angus effectue le 3ème solo de Let There Be Rock. L’attente ne sera pas longue, il est déjà prêt de 20h30. Le temps de prendre quelques photos du stade d’un peu partout et voilà Rock’n Roll Train qui s’annonce…

Mon positionnement m’a permis de voir Angus arriver en bout de scène de façon optimale. Le bonhomme se présente d’ailleurs un peu en avance par rapport à la fin de la vidéo. Costume pourpre, mon préféré. Les morceaux s’enchainent à une rapidité incroyable. Le plaisir est immense. Aucune bousculade à signaler à l’endroit où je me trouve. L’ambiance est très détendue. Les allemands sont fidèles à leur réputation de grands buveurs de bière et iront régulièrement à la buvette pendant le concert pour s’approvisionner. Quelques regards complices sont échangés entre fans.

Le son dans l’ensemble est plutôt bon mais moins clair qu’à Paris. Et surtout moins fort. Peut-être est-ce dû au fait que je ne suis pas tout devant. Les versions ultra puissantes de Hell Ain’t A Bad Place To Be ou encore Shot Down In Flames me rendent toujours aussi dingue. Arrive alors Thunderstruck. J’ai repris définitivement goût à ce titre en live depuis une semaine. Angus ne rame plus pendant l’intro comme il avait souvent l’habitude de le faire. A noter une anecdote plutôt sympa : Brian se trompe dans les paroles au milieu du morceau et se voit contraint de répéter deux fois la même phrase. Il s’en rend compte et je peux observer sur l’un des écrans géants son regard étonné mais pas perturbé pour autant ! Ce ne sera d’ailleurs pas sa seule petite bourde. Il annoncera un peu plus tard Black Ice en lieu et place de War Machine. C’est à ce moment que je me dis que le groupe est rôdé comme une machine. Dans ce genre de situation, il ne leur viendrait même pas à l’esprit de rectifier le tir. Le show prendrait alors une dimension sans doute un peu plus humaine.

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Brian est un peu inégal sur la deuxième partie du set. Des morceaux comme War Machine l’essoufflent rapidement alors que You Shook Me All Night Long ou autres TNT et Let There Be Rock lui permettent de démontrer qu’il est encore le patron.

Let There Be Rock...et ce solo. Impressionnant. De là où je suis, je peux admirer parfaitement Angus qui vient alors secouer le milieu de la fosse pour ensuite repartir et nous gratifier de quelques gimmicks dont lui seul à le secret et la maîtrise.

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Viennent ensuite le traditionnel rappel et les coups de canons qui clôtureront un concert à nouveau mémorable mais néanmoins particulier. Je n’ai pas envie de quitter le stade tout de suite. Je préfère faire comme si ce n’ést pas encore fini mais je ne cesse de me répéter que c’est bel et bien fini pour moi. Pas seulement le concert. La tournée. Presque 2 ans de joie et de bonheur à suivre le groupe sur cette tournée, en concert ou à travers le carnet de route. Je me replonge dans tous mes souvenirs, le Madison Square Garden, l’intensité de Bercy, les rencontres avec les fans, les longues attentes pour une précieuse poignée de main et quelques photos…

A tous les veinards qui seront à Bilbao, profitez à fond. Mais je ne me fais aucun souci à ce sujet ! Mention spéciale à Sydney grâce à qui j'ai suivi avec passion toutes les dates de la tournée. J’espère qu’on aura tous la chance de les revoir sur scène après ce monstrueux Black Ice Tour. Il y a encore tellement de choses à vivre… Thanks AC/DC !

Merci !
H2ACDC Team





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