Biographie Phillip Hugh Norman Witschke dit « Phil Rudd », né le 19 mai 1954 à Melbourne
« In the beginning… »
Avant de rejoindre en janvier 1975 le groupe
le plus électrique du monde,
Philipp est simple apprenti électricien. Plus encore que le son, c'est
l'aspect physique de la batterie qui l'attire. Il privilégiera dans son
jeu le coté brut et instinctif et refusera toujours et à priori
les fioritures inutiles dans la construction de ses rythmes.
Ne prenant qu'un seul cours de batterie, il décide de se faire les bras
et les peaux, avec comme seuls compagnons un vieil électrophone et quelques
disques des Beatles ou des Small Faces. Il cherche inlassablement à capter
et à reproduire ce qui fait la magie des morceaux qu'il admire. Assez
vite, il rejoint son premier groupe « Charlemagne » qui se contente
de faire quelques reprises des standards à la mode. Il arrête l'école
et le groupe l'année suivante ; décide de travailler pour se payer
un nouveau kit de batterie.
1974, Phil, tout juste 20 ans, rejoint Buster Brown où sévissent
déjà Angry Anderson et Georgie Leech, futur chanteur et bassiste
de Rose Tatoo. Mais l'ambiance et les vibrations sont si mauvaises entre le groupe
et le management que Phil se retrouve vite sans emploi et sans argent. Il devient
laveur de voiture jusqu'au jour où Trevor Young, son remplaçant
au sein de Buster Brown, l'informe des recherches d'AC/DC au sujet d'un batteur.
Phil les a côtoyé l'année précédente à Adélaïde
et ce qu'il a vu et entendu le fait se précipiter chez les frères
Young pour tenter sa chance. Le coup de foudre est immédiat ; la magie
et l'étincelle qu'il cherchait inlassablement surgissent dans la rencontre.
« Let there be Drums »
Trois semaines à peine après avoir intégré AC/DC,
Phil se retrouve au Sunburry Festival à Melbourne où Deep Purple
joue en tête d'affiche. La basse, ce soir du 25 janvier 75, est assurée
par Georges Young ; et, au milieu de cette fratrie magique, Phil et AC/DC font
de l'ombre au pourpre profond. L'année 75 est riche en émotions
et en succès naissants. En septembre, au Matthew Findlers Hotel, Phil
se casse un pouce en défendant Angus pris sous les coups d'un spectateur.
Les cinq années suivantes se passent en tournées incessantes ou
les marches de la gloire sont montées une à une dans chaque pays
visité. Février 80 : Phil, plus encore que les autres membres,
est affecté par la mort de Bon. Il décide pourtant de continuer
l'aventure, persuadé que Bon n'aurait pas voulu qu'elle s'arrête.
Mais à mesure que les tournées se font de plus en plus longues,
le plaisir se fait de moins en moins grand. Après l'enregistrement de
Flick of the switch, Phil décide d'arrêter. Nous sommes en 83, et
jusqu'en 89, il ne touchera plus une batterie, se consacrant à d'autres
passions, d'autres envies.
Pourtant les années qui passent ne parviennent pas à effacer le
lien qui le lie au groupe. Il sait, comme la majorité des fans, qu'il
est le véritable et le seul batteur d'AC/DC au même titre que John
Bonham ou Keith Moon pour leurs groupes respectifs. Le 16 novembre 91, dernière
date de la tournée « Razors Edge Tour » Phil, Angus et Malcolm
se rencontrent après plusieurs années d'absence. Quelques temps
après, Malcolm l'appelle pour l'inviter à venir jouer sur quelques
idées. Et là comme 17 ans auparavant, la magie resurgit dans l'instant.
Le grand retour à lieu en août 95 sur le tournage de « Hard
as a Rock » où AC/DC une nouvelle fois renaît de ces cendres,
prêt à une nouvelle tournée.
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Matériel
Phil joue sur une Sonor Designer Series kit de 5 pièces de couleur rouge.
Les caisses de ses toms sont de type lourds et en érable. Les dimensions
de ses pièces ont rétréci avec le temps. Il utilise une batterie
basse de 18x22, un « rack tom » de 13x13 (par
le passé, il en utilisait trois), des toms basses de 18x16
et 18x18, et une « brass shell snare » (caisse claire)
de 5x14. Sur ça, il utilise des têtes « Aquarian
Classic » à finition satinée, à lexception du
« snare » qui utilise a « clear Power Dot ». Par ailleurs,
Phil utilise du hardware Sonor qui comprend une pédale basse « Designer
Series » avec un « felt beater ». Pour les baguettes, Phil joue
avec Easton Ahead, supposé être incassable. Phil dit « si vous
êtes du genre à taper fort, vous avez besoin davoir confiance
en vos baguettes, et vous êtes sensé savoir quils feront le
travail ». Il utilise une 5A modèle à sa main droite, et pour
un extra « punch », une modèle « Rock » à
sa main gauche. Phil insiste toujours pour préparer lui-même sa propre
batterie, surtout en studio. Il a aussi pris lhabitude de vérifier
ses éléments après quelques minutes de forte frappe (comme
il le dit bien), vu que la tête perd progressivement de la résonance.
Depuis le début de sa carrière, Phil semble avoir toujours utilisé
Sonor pour marque. En ses propres mots il dit « que les batteries Sonor
sont les seules à tenir le coup lorsque je tape fort ». Dans une
vidéo qui remonte à longtemps, on le voit jouer sur un kit Ludwig,
et je ne suis pas certain de la date exacte où il est passé à
Sonor. Il a aussi joué dans le passé sur des cymbales Zilidjian
mais maintenant, il a adopté la marque Suisse Paiste, qui daprès
lui ne sont faites que pour ceux qui nont pas un problème de budget.
Spécifiquement, il utilise des « Sound Formula » et les séries
2002 « Crashes and hi-hats ». (charley !) Hep, cest vrai.. !
pas
des cymbales « Ride » (cymbales daccompagnement)
dailleurs,
pour quoi il en utiliserait.. !..Il semble aussi clair que Phil fonctionne mieux
lorsquil fume une dose de nicotine de Rothmans lorsquil joue
!..et de ce fait, il devrait maintenant y avoir une accumulation de cendres plaquée
sur son matériel.
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