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Biographies

Chris Slade

Biographie

Né le 30 Octobre 1946, à Pontypridd, au Pays de Galles

« In the beginning… »

Christopher Rees, plus connu sous le nom de Chris Slade, voit le jour dans la même ville que Tommy Scott né quelques années avant lui. Il grandit dans les années d’après-guerre, et nourrit par des répétitions incessantes sa passion pour le rythme et la batterie. Agé à peine de 17 ans, il devient le batteur des Squires qui accompagneront durant sept ans l’immense chanteur Tommy Scott, plus connu sous le nom de Tom Jones. En 1965, il vit son première véritable succès avec le hit «It's Not Unusual ».
Travailleur acharné, il devient un musicien hors pair, convoité par de nombreux groupes. Ses styles sont infiniment variés, et le rendent capable de jouer aussi bien dans le Count Basie Orchestra que dans Toomorrow (dont la chanteuse est Olivia Newton John) ou encore Uriah Heep.
Après avoir fait partie du Manfred Mann's Earth Band de 1972 à 1978, il est de plus en plus considéré comme un des meilleurs requins de studio, et à ce titre recherché par les plus fameux musiciens. Il part en tournée avec David Gilmour au début des années 80, avant d’être embauché par Jimmy Page en 1983 pour l’accompagner avec Paul Rodgers et enregistrer les deux albums de The Firm. Peu après le split du groupe de Jimmy Page, Chris remplace Cozy Powell, une légende de la batterie (que rêvait d’égaler dans sa jeunesse Simon Wright), pour accompagner Gary Moore. Au seuil des années 90, il est contacté par deux frères d’origine écossaise, pour enregistrer le nouvel album d’AC/DC : The Razor’s Edge

“Hail hail to the good times…'Cause rock has got the right of way»

Les années 90 commencent en trombe pour AC/DC. L’introduction de « thunderstruck » signe à la fois le retour et l’avènement d’un groupe de légende. Les années 80, qui avaient pourtant si bien commencé, ont semblé bien longues aux amateurs de rock. Les synthés et une foule de groupes aussi ridicules que leurs looks ont noyé toutes velléités de bonne musique dans leur médiocrité. AC/DC, resté fidèle à ses principes, s’en est sorti tant bien que mal, mais personne ne s’attend vraiment à leur tonitruant retour.
Tout recommence donc par un coup de tonnerre : « Thun-der » ; et chaque syllabe est soulignée par une magistrale frappe de Chris Slade à la batterie. L’intégration de Chris semble avoir quelques répercussions sur les compositions du groupe qui se rapprochent même parfois d’un univers métallique assez rarement visité. La chanson éponyme de l’album « the razor’s edge » en est peut-être le meilleur exemple, et met en valeur les qualités d’un batteur qu’Angus qualifiera lui-même « de meilleur musicien du groupe ».
La tournée suivante est un triomphe. Le divin chauve n’arrive pas à masquer l’immense sourire qu’il arbore derrière les fûts et les cymbales de sa batterie. Il est très apprécié des fans, du public et apparemment des autres membres du groupe. Mais cela ne lui suffira pas pour devenir Le batteur d’AC/DC. Le retour de Phil Rudd, absent depuis 1983, sonne le glas de la carrière de Slade au sein du groupe. Angus apparaît sincèrement désolé lorsqu’il déclare « nous avons détesté perdre Chris ; mais ne pas pouvoir reprendre Phil était pour nous pire encore… ». Le coup est dur à encaisser, si dur, que le grand Slade décide aussi d’arrêter d’en donner : il mettra sept longues années à reprendre son instrument.
Après être resté cinq ans avec Asia qu’il a quitté en 2005, Chris a travaillé avec Damage Control en 2006, et ouvert seul le Bloodstock Open Air festival en 2007 par un immense solo de batterie.



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