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Tributes

AC/DçU
Il existe des tribute-bands qui vous font passer un bon moment, d’autres qui vous donnent carrément envie de pleurer mais celui que nous allons évoquer sur cette page vous fera à coup sûr passer des instants inoubliables.

Les ACDÇU font parler d’eux pour deux raisons : la première c’est qu’ils sont un tribute-band d’AC/DC de fort bon calibre, dont le talent transpire sur scène. La seconde c’est qu’ils ne se prennent pas du tout au sérieux, juxtaposant les effets scéniques d’AC/DC de façon bien plus désopilante que le groupe officiel. En résumé : on a droit à un concert d’AC/DC avec une bonne dose de poilade en plus.

Ils se décrivent eux-mêmes ainsi :
"On essaie de communiquer quelque chose de visuel, toujours dans la déception. En fait la déception doit se ressentir avant le concert, après aussi, mais surtout pas pendant celui-ci. Musicalement, cela doit sonner parfaitement."
Bref ! Tout un programme.

Mais question idiote somme toute logique : pourquoi sont-ils si déçus ?
"Euh… lors d’un concert vu en DVD enregistré à Madrid en 1996 (NDLR : No Bull), Brian Johnson m’avait tout simplement déçu…"

Depuis, le groupe se fait une spécialité de brocarder le groupe et surtout notre chanteur à la casquette, qui dans le monde des ACDÇU se nomme Frédéric, alias Garchi.

Evidemment, il n’est nullement question de dénigrer le groupe AC/DC, mais uniquement de s’amuser avec le mythe… et surtout avec le public !

Le groupe se compose de cinq membres : Garchi au micro (qui reste bien plus à l’aise dans ses vocalises avec l’ère de Brian que celle de Bon Scott), Ang’U à la SG, P’tit Steff à la basse, Richard qui se prend pour Malcolm et le batteur qui se prénomme Yannick.

Durant la prestation du groupe, tout est prétexte au délire. Du ballon gonflable que le public se passe de mains en mains sur « Ballbreaker » à la mini poupée gonflable exhibée sur « Whole Lotta Rosie » en passant par la mini-cloche de Pâques qui vole sur « Hells Bells » ou aux feux de Bengale qui apparaissent sur « For Those About To Rock ». Sans oublier les commentaires parfois désopilants de Brian-Garchi qui ne se prive pas de piquer une crise de fou-rire en plein morceau…

Mais on aurait vraiment tort de croire que les ACDÇU ne valent le déplacement que pour se péter une côte, loin de là. Ce sont tous des musiciens aguerris de fort bon niveau, qui dégagent tous une puissance doublée d’une cohésion exemplaire, servant un show qui ne laissera personne indifférent. Que l’on soit fan d’AC/DC… ou pas !

A la question d’H2ACDC, « quel titre préférez-vous jouez ?», les avis divergent… Pas facile de choisir entre un « Whole Lotta Rosie » endiablé ou un « For Those About To Rock » des plus réussis.

Le show des ACDÇU reprend surtout la setlist des concerts de 1996, sans doute leur période fétiche quoiqu’ils en disent (…) avec des titres percutants tels que « Thunderstruck », « You Shook Me All Night Long », « Highway To Hell » et autre « Let There Be Rock ».

Le groupe n’hésite pas à surprendre les spectateurs en annonçant une compo personnelle, se mettant à bosser sur un riff en live… qui finira sur l’intro de « Highway To Hell » repris d’un seul trait devant le public déchainé.

« Nos » ACDÇU (on commence vraiment à s’attacher à ces gars-là !) ne sortent donc pas du moule des tribute-bands ordinaires, reprenant de l’AC/DC en copie carbone, mais apportent un énorme courant d’air frais. Leur show est un pur moment de Rock’n’roll bien ficelé, teinté d’une bonne couche d’humour qui ravit le public.

Dernier détail, la bande est basée sur Clermont-Ferrand n’hésite pas, par passion, à avaler les kilomètres pour dévoiler son show dans tout l’hexagone… et même au-delà !

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