Angus sur la lune |
"Quand javais six ou sept ans, notre soeur aînée
Margaret ma amené voir Louis Amstrong", se souvient
Angus. |
So easybeats ? |
Pour les frères Young, les Easybeats furent "sans aucun doute,
une inspiration, mais on nous empêchait, Mal et moi, de nous
approcher deux. A lécole, on nous faisait des reproches,
parce que visiblement notre frère Georges ou notre famille incitait
à la rébellion. A cette époque, il valait mieux pour
nous quon nait pas envie de les imiter. Nos parents pensaient
quon serait mieux si on faisait autre chose" raconte Angus. "Papa demandait toujours à George quand est-ce quil allait enfin avoir un métier convenable ..." |
Fly on the bus ... |
"Jétais un élève malheureux", raconte Angus. "Je faisais toujours lécole buissonnière. Jétais mauvais élève et il ny avait vraiment que lart qui me plaisait, parce quon pouvait y faire ce que lon voulait. Une fois, jai fait une mouche d1,80 m en papier mâché. Ça a flanqué une de ces trouilles à tout le monde dans le bus en rentrant de lécole". |
Le fil de la réussite |
Une nuit, se souvint Angus, le groupe avec lequel il jouait avant AC/DC
était "vraiment très mal accueilli. Jai traversé
la scène et jai trébuché sur le fil de ma guitare,
alors je me suis senti vraiment nul, imagine, et jai continué
à rouler sur le sol. Je lai joué grande scène
de la mort, en faisant hurler lenfer à ma guitare. Ceux sont
les seuls applaudissements quon a eus de toute la soirée. Jai
raconté ça à Malcolm, qui était en train de
monter un nouveau groupe. Il ma dit viens, et tu feras ça
avec mon groupe ".
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A voiles et à toute vapeur... |
Bien que le groupe continua à dénier toute connotation sexuelle suggérée par son nom, dans une interview du magazine rock australienne GO-ST, en 1974, Malcolm déclara : "Si les gens veulent croire quon est cinq mecs efféminés, ça ne pose pas de problème". En fait, la confusion sur son nom devint si répandue que le groupe était souvent engagé pour jouer lors dévènements gays. Avides de concerts, ils navaient pas rejeté les propositions. |
Bad Boy Boogie ... |
Selon un compte-rendu sur la condamnation de Bon, il "plaida coupable aux charges davoir donné un faux nom et une fausse adresse à la police, de sêtre échappé de la garde à vue, davoir eu des relations sexuelles illégales et davoir volé 45 litres de carburant". En tant que délinquant mineur, Bon, alors âgé de 16 ans, fut confié au département de Protection de lEnfance, puis envoyé au Foyer de Garçons de Riverbank. Le tribunal a laissé le choix à Bon de retourner ou non sous la garde de ses parents, mais il avait tellement honte de ses démêlés avec la justice quil préféra aller en maison de correction durant 9 mois plutôt que de faire face à son père et à sa mère. |
Parolier en touche |
Bon, quoique chanteur dans le groupe Fraternity, avait relativement peu de poids. Il ne lui était que très rarement permis décrire des paroles pour les chansons du groupe. Une grande partie de ce quil écrivait à cette époque apparaîtra bien plus tard dans les chansons dAC/DC. |
Il a trouvé sa voie |
"Jai toujours senti que je devais chanter avec une certaine insistance", expliqua Bon. "Je nai jamais pris de cours de chants, juste surtout de bons whiskies... Jai eu une période où je copiais plein de mecs, et je mapercevais que je commençais à avoir la même voix queux. Et lorsque jai rejoint AC/DC, ils mont dit dêtre moi-même, jai vraiment eu carte blanche pour faire ce que jai toujours voulu faire. Tu montes sur cette scène, et plus tu es exubérant, démonstratif et chahuteur, et plus ils aiment ça. Alors je sautais sur la scène et hurlait tout ce que je savais, parfois jusquau point de ne plus pouvoir parler le lendemain". |
Le BON, les brutes et la fille |
Dans la série des évènements qui menacèrent la vie de Bon Scott, il y eut un incident au cours duquel le père dune fille de 17 ans, qui désapprouvait la relation de celle-ci avec Bon, fit irruption avec deux amis dans la maison où habitait AC/DC et infligea au chanteur ce que celui-ci décrivit comme "la pire correction jamais reçue". Le résultat en fut une facture du dentiste de 500 dollars. |
Critiques visionnaires |
Extrait du New Musical Express sur les dates anglaises en 1976 : "La seule chose qui me désole, cest quils deviennent trop importants pour jouer encore dans des pubs. La possibilité de les voir de si près, si humide et moite que ce soit, cest de la dynamite. Ça cest du rocknroll. Vous, des cinglés qui payaient 4 livres pour voir les vieux dans les stades, vous devez venir voir AC/DC". |
Blackmore : et de un ! |
"Un soir à Munich", se souveint Malcolm, "le public criait bis pour quon revienne. Mais parce que cétait le spectacle de Blackmore, on ne pouvait pas revenir. Alors, ils ont éteint les lumières dans la salle et tout le monde sest levé avec son briquet à la main, et on voyait les petites flammes qui dansaient. La moitié du public est partie pendant que Blackmore jouait". |
Blackmore : et de deux ! |
Blackmore fit une apparition à un concert dAC/DC au Marquee à Londres où il aurait confié à sa connaissance quil considérait ce groupe comme "la forme la plus médiocre du rocknroll". Mais AC/DC eut sa revanche, encore quinvolontairement. Selon Malcolm : "le directeur du Marquee lui avait demandé sil voulait monter sur scène avec nous et improviser quelque chose à la fin de notre set. On venait juste de finir et Angus était épuisé. Blackmore a aussitôt empoigné une guitare et est monté sur la scène. Mais nous, on était déjà parti, et on ne savait pas quil était là. On est rentré à la maison, et lui, il est resté là, tout seul, debout, comme un idiot. Il nous a injurié, alors on va le remettre à sa place, hein ? On pense en fait quil est la forme la plus vieille du rocknroll médiocre". |
Critiques stones... |
Selon le magazine Rolling Stones sur AC/DC en 1976 : "Ceux qui sinquiètent
de lavenir du hard rock peuvent se consoler en apprenant quavec
la sortie aux Etats Unis du 1er album de ses champions australiens de lécoeurement,
le genre, indiscutablement, ne tombera jamais plus bas." Tout comme le New Musical Express qui comparait au printemps 1977, nos cinq musiciens à "quatre sexistes monotones dirigés par un morveux". |
Mise au point ... |
Selon Bon Scott "la presse musicale est complètement déphasée par rapport à ce que les gosses veulent écouter. Ces jeunes travaillent peut-être dans une usine de merde toute la semaine, ou alors, ils sont peut-être malheureusement au chômage. Quand le week-end arrive, tout ce quils veulent, cest sortir et samuser, boire et séclater. Nous, on leur donne loccasion de faire ça." |